jeudi 26 juillet 2012

La Petite Chronique de Juillet 2012 - Meeting The Deserteurs

Bonjour tout le monde !

Aujourd'hui, je décide de faire dans l'originalité. Après une absence d'un mois, je reviens livrer ce billet, et j'espère que vous ne serez pas déçus. J'ai parlé plusieurs fois de The Deserteurs dans cette chronique. A l'occasion de la sortie de leur premier EP Fever In The Pocket, j'ai eu l'occasion de me rendre à Toulouse rencontrer le groupe. Voici le récit du voyage initiatique d'une jeune personne en terre inconnue. (musique)


Passer quatre jours en compagnie d'un de ses groupes de rock préférés n'est pas donné à tout le monde. C'est pourtant ce qui m'est arrivé. Un beau lundi soir de Juillet, j'ai pris le train pour Toulouse et je suis allée rejoindre The Deserteurs.
Comment les ai-je connu et comment ai-je été invitée à les retrouver ? Sans intérêt pour vous, pas assez romantique. Disons pour faire court que la rencontre était déjà prévue depuis un an. En un an, les gens changent, les groupes de rock aussi. The Deserteurs, eux, avaient accueilli dans leurs rangs une claviériste et sorti leur premier EP trois jours avant mon arrivée. (Ce qui était finalement bien pratique puisque c'est ladite claviériste qui m'a hébergée durant les quatre nuits et quatre jours que j'ai passés là-bas.)

Étant un jeune écrivain plein d'espoir, une jeune femme avide d'aventures et de connaissances, j'avais plusieurs raisons d'entreprendre un tel voyage. Renouveler mon inspiration était l'une d'entre elles. Avoir publié un feuilleton gothique dans un journal local nécessitait une pause. M'initier au gonzo journalisme était une autre raison. Rencontrer des musiciens que je suivais depuis un an et auxquels j'avais consacré deux chroniques sur ce blog, une autre. Bref, j'étais plus motivée que jamais, mais j'avoue que dans le train, entre deux paysages crépusculaires, je ne pouvais m'empêcher de me demander : « Serai-je à la hauteur ? »
Vaste question.



C'est avec un trac monstrueux que je suis arrivée à Toulouse dans la nuit. Bien sûr, j'avais échangé mails, histoires et musique avec les Deserteurs depuis des mois. Il n'empêche que les rencontrer en vrai...

En haut de l'escalator de la gare, la pétillante Louisa Bénâtre a surgi. La claviériste des Deserteurs (officiant aussi avec son frère dans le groupe pop Alone With Everybody, qui sort son premier album en Septembre) est une jeune fille de 18 ans souriante, cultivée et avec un goût très sûr aussi bien pour les vêtements que la musique et l'art. Présentations. Sourires. « Thomas nous attend dehors. », lâche-t-elle. Diantre. Thomas Pradier est le chanteur et leader des Deserteurs. L'homme à l'origine des chansons Visions of Confusion, Take It et quelques autres petites merveilles psychédéliques et garage que j'avais aimé écouter en griffonnant sur des feuilles.
Lui, en tout cas, est à la hauteur. Exactement comme je l'imaginais et même plus, impression qui ne se démentira pas au cours des quatre jours qui suivront. Le jeune homme est calme, d'une élégance naturelle et fort sympathique. Son charisme, en particulier, est impressionnant. Nul doute que si The Deserteurs continuent sur leur lancée, il ira très loin. Un personnage digne d'être mis dans un roman. J'avais une fois écrit une nouvelle qui s'inspirait vaguement de lui, et cette nuit-là, j'ai été surprise de voir à quel point la vision que j'avais eue correspondait parfaitement à ce que j'avais écrit.

La voiture sillonne Toulouse la nuit. Une ville vaste et qui ne demande qu'à être explorée. Sur le moment, je suis éberluée de constater que je suis dans la même voiture que deux des musiciens que j'admire le plus au monde... Ce n'est que le début. Oh oui.

Le soir-même, dans un geste très classe qui mériterait sa place dans une histoire – et il l'aura –, Thomas m'offre l'EP des Deserteurs (critique ci-dessous), autoproduit et disponible sur le site Bandcamp. Pour la version « matérielle », les musiciens ont choisi le format cassette. Pratique, rigolo et vintage. La face B est occupée par le premier EP des MILF Hunters, un groupe ami que j'aurais l'occasion de rencontrer le lendemain.
L'aventure ne fait que commencer.

Le jour suivant, Toulouse s'offre à moi, guidée par Louisa qui connaît la ville – et ses meilleures adresses – comme sa poche. Toulouse, ses magasins de musique, ses boutiques de vêtements vintage, ses monuments ancestraux. Si un jour vous décidez de fonder un groupe de rock, vous pouvez y trouver votre esthétique en moins de cinq minutes. Tout est dans la même rue.
J'en profite pour demander à Louisa comment se créent les chansons des Deserteurs. « En général, Thomas arrive avec une chanson presque entièrement écrite, répond-elle. Il a les paroles, la mélodie, et on va dans la direction qu'il nous indique. »

Le soir-même, peu avant la fête dont la menace est imminente chez Louisa, je rencontre Maxime Costa, dernier Deserteur qu'il me restait à voir. Le batteur occupe aussi, depuis peu, le poste de bassiste chez MILF Hunters. Si Thomas est le compositeur et la tête pensante de The Deserteurs, c'est bel et bien Maxime qui est à l'origine du groupe. Mais cela, je ne l'apprendrai que deux jours plus tard...
Grand et pâle, aux yeux d'un bleu clair, Maxime est un jeune homme doux et discret. Inutile de se demander pourquoi Thomas et lui s'entendent si bien. A les voir, l'alchimie semble évidente. C'est assez indescriptible, la chose est assez rare entre deux amis, entre deux musiciens... Elle est souhaitable et bienvenue. Les futures fans du groupe prendront plaisir à écrire toutes sortes d'histoires quand The Deserteurs sera plus connu, je suppose. « Un jour, des jeunes filles écriront des fanfictions sur Thomas et toi », ai-je solennellement déclaré à Maxime. Avant de lui expliquer le concept sous son regard joyeusement incrédule. Qu'ils s'y préparent...

Les MILF Hunters débarquent chez Louisa avec le soir. C'est un groupe garage et grunge, assez sauvage sur scène. Dans la vie, leurs musiciens sont extrêmement gentils. (Et la petite fille dans ma tête pousse un soupir de soulagement.)
Jadis, j'ai passé une nuit entière enfermée dans un théâtre avec des acteurs, à la fin d'une pièce à laquelle j'avais participé. Passer une soirée avec des rockers n'a rien à voir. La mentalité est fort différente, le grain de folie aussi. Mais il est plaisant.
La radio passe les Strokes et, peu après, The Red Lips, un groupe de rock aujourd'hui séparé. « Quand ils existaient, The Red Lips a été l'un des meilleurs groupes de Toulouse », affirme Louisa. Son frère y a joué, le chanteur et le batteur des MILF Hunters aussi, à une époque. Après plusieurs changements de musiciens, The Red Lips s'est arrêté, laissant derrière eux des fans acquis à leur cause et un single aujourd'hui culte.
Les musiciens réunis ce soir-là prennent énormément de plaisir à écouter la musique des groupes toulousains, mais aussi la leur. Leur EP à peine sorti, ils ne voient aucun problème à en repasser les chansons en boucle, exactement comme ils écouteraient Dylan ou les Beatles. « On est arrivés à un travail conséquent, c'est vrai qu'on en est fiers », avoue Louisa. Il n'y a pas que ça : The Deserteurs, MILF Hunters et la clique qui les entoure (amis, petites amies, épouse) forment une véritable communauté. Une grande bande d'amis avec ses rites, ses influences et ses lieux de prédilection. Évidemment, la chose fait envie. « Il y a d'autres gens qu'on croise là où on sort mais qui sont plutôt là pour se donner un genre cool, contrairement à nous qui aimons réellement la musique », remarque négligemment la musicienne. Personne n'est dupe.

En attendant, la soirée de mardi se déroule dans une franche camaraderie. Il y a même un jam qui se fait entendre... Un piano, plus précisément. Et comme par hasard, trois places sont vides. Suivant la piste de la musique, je me dirige seule vers une porte et l'ouvre. Thomas, Guillaume et Paul (deux autres MILF Hunters) sont occupés à improviser une mélodie à trois mains sur un piano. Avant d'enchaîner le plus naturellement du monde sur des reprise d'Iggy Pop (Lust for Life) et The Cure (Boys Don't Cry). Et là, lecteur, commence un souvenir qui restera gravé dans ma mémoire. L'occasion est trop belle, je demande au leader des Deserteurs s'il sait jouer In The Cold, Cold Night des White Stripes. Il commence à la jouer comme un jazz. Je chante, nous chantons. (Je défie quiconque, quiconque d'avoir déjà chanté une de ses chansons préférées avec le leader de l'un de ses groupes préférés. C'est un instant inoubliable.) Il se met ensuite à jouer au piano Visions Of Confusion, qui figure sur son EP – j'avoue que je n'ai pu m'empêcher de faire les chœurs.
Après cela, la pièce redevient vide, et la soirée durera... Mais pour le reste de la soirée et la matinée du lendemain, je n'ai plus que ce jam en tête, presque sûre que le plus marquant de mon séjour est passé.

Je me trompais – heureusement. Mais c'est un des souvenirs les plus précieux que je garde. Du genre de ceux que je raconterai à mes petits-enfants, si j'en ai : « Mon petit, quand j'étais jeune, j'ai chanté In the cold, cold night avec le chanteur des Deserteurs. » Tout à fait.

Le lendemain est un day off. Rien de surprenant à mentionner ici, si ce n'est que comme cette chronique est aussi consacrée aux livres et aux films, je puis signaler en passant que j'ai vu ce jour-là Les hommes préfèrent les blondes d'Howard Hawks (et que je préfère Jane Russell !). Louisa, en guide parfaite, m'a également montré une librairie réputée nationalement : Ombres Blanches, dans laquelle j'ai piqué un essai sur le dandysme de d'Aurevilly et un autre d'Oscar Wilde. On ne se refait pas. Je parle des auteurs. J'ai naturellement acheté ces ouvrages, « piqués » n'étant qu'une expression.

Le jeudi, la veille de mon départ... Prouva que je n'avais pas encore tout vu. Loin de là. Dans la journée, j'ai pu me perdre dans une installation de Yayoi Kusama au musée des Abattoirs. Du rouge, des pois blancs et des miroirs partout. Psyché-pop. Pas vraiment hors contexte, donc.
Le soir vit un événement improvisé. Lequel d'entre vous a déjà fait une crêpe-party seul(e) avec les trois membres d'un groupe qu'il adorait ? Mmmh ? C'est bien ce que je pensais.

Ce jeudi soir, j'ai appris la genèse de The Deserteurs, racontée par Maxime himself. Celui-ci, d'assez bonne humeur, arrive chez Louisa en souriant. Il a répété avec les MILF Hunters la veille. Deux nouveaux musiciens sont arrivés pour remplacer deux départs et Maxime s'avoue plus que satisfait du résultat. « Ce n'est plus du grunge, c'est devenu un groupe de surf music. », déclare-t-il, heureux. Attendons-nous à des changements dans les prochaines compositions des MILF Hunters... Affaire à suivre.
En attendant, Maxime me remercie de lui avoir fait découvrir The Black Ryder et me conseille le second album des Horrors en échange. J'ai finalement droit au récit complet de la formation des Deserteurs par son batteur. J'apprends, entre autres, que c'est lui qui a contacté Thomas afin de fonder un groupe. La timidité respective des deux jeunes hommes n'a pas facilité les premiers contacts. « On n'a presque rien dit. Bonjour, ça va ? Et c'était tout, se souvient Maxime. Puis on s'est revus une troisième fois... Et là, c'était parti. » Le groupe a hésité entre plusieurs noms. En vrai fan des Kills, Thomas a suggéré The Black Roosters. « Ça a duré un jour, rigole Maxime. Puis on a trouvé The Deserteurs à cause de la chanson Love Is A Deserter. » Devant mon air étonné, il sourit. « Oui, c'est de là que ça vient. » La présence d'un clavier est devenue nécessaire quelques mois plus tard. Après avoir vu Louisa jouer avec son frère dans Alone With Everybody en première partie de Peter Doherty, les deux jeunes hommes ont su qu'ils tenaient la musicienne idéale. Elle a accepté tout de suite. « J'ai toujours voulu jouer ce genre de musique », m'avait-elle dit une fois.
The Deserteurs représente bien la nouvelle vague de musiciens qui sévit actuellement à Toulouse. « Avant, la tendance était Strokes/New Wave, remarque Louisa, qui baigne dans le milieu depuis cinq ans. Maintenant, il y a un nouveau souffle, c'est garage rock/psychédélique. »

Quelques instants plus tard, Thomas arrive et nous dînons tous les quatre sur fond de soleil couchant. (Je sais, la scène est atrocement romantique.) Des crêpes, donc. Nous parlons musique, entre autres. Du fils de Patti Smith qui a récemment tourné avec Karen Elson. « Il occupe quel poste ? », demande Maxime. « Guitariste », répondent Thomas et moi, matter-of-factly. « Oh, d'accord. » Tout le repas se déroule dans le calme et la bonne humeur. C'est l'un des moments dont je me souviens immanquablement avec un sourire sur le visage. « Regarde avec qui tu es, ma petite ! »
Au cas où je ne l'aurais pas précisé : The Deserteurs sont les personnes les plus adorables du monde.

La soirée – la dernière – qui suivit fut parfaite et tout aussi instructive. Guillaume, batteur des MILF Hunters (qui agite aussi son tambourin chez les Deserteurs de temps à autre), faisait un mix au Connexion Café, point de ralliement des musiciens. Un trajet en voiture avec The Deserteurs, Pixies hurlants, est digne d'un road movie. Nous sommes arrivés un moment plus tard pour quelques heures de rock psychédélique, cold wave et electro. Le café a ainsi vu défiler bon nombre de rockers toulousains sur fond de The Cure, Ringo Deathstarr, Raveonettes, BRMC ou encore Spacemen 3. It Slips Right To My Heart des Deserteurs a également retenti. (Est-il utile de préciser qu'en fan qui se respecte, j'ai eu droit à ma photo avec le groupe ?)

Ainsi s'est achevée ma dernière soirée avec The Deserteurs. Ayant fait mes adieux la veille à Thomas, j'ai vu Maxime et Louisa me raccompagner à la gare le lendemain, leur EP précieusement glissé dans mon sac.
Il est toujours un peu triste de quitter une ville, et surtout des gens auxquels on commence réellement à s'attacher.
Pourtant, en revenant chez moi, assise dans le train qui filait à travers le paysage, je savais que je rentrais chez moi avec des milliers de choses à raconter, des idées d'histoires, des souvenirs que je garderais toute ma vie et un peu plus de courage, peut-être.

Et je me suis demandé ce que la vie allait bien pouvoir me réserver, maintenant.

Chronique de Fever In The Pocket, par The Deserteurs :

Cet EP de sept titres (officiellement six plus une piste cachée) est un petit bonheur en soit. Ceux qui suivent The Deserteurs depuis leurs débuts connaissent déjà toutes les chansons qui y figurent, ou presque. Comment résumer le style Deserteurs ? Un mélange de psychédélisme, de garage rock et de pop des plus efficaces.
The Wind Won't Stop To Blow démarre les festivités. La grande qualité du groupe est qu'il est capable de créer des visions. En l'occurrence, cette chanson donne l'impression de se trouver sur une falaise au bord de l'océan. Parfait. It Slips Right To My Heart étant l'une de mes préférées de The Deserteurs – et d'eux aussi, manifestement –, je suis ravie de la voir se retrouver sur cet EP. La mélodie est envoûtante et le leader chante avec l'intonation de celui qui connaît son affaire. The Devil Does Care continue dans la même veine : un rock psychédélique ambitieux mais avec un côté « fait maison », presque artisanal, qui rend leur musique passionnante.
Et nous basculons dans la deuxième moitié de l'EP, peut-être la plus intéressante. Les trois titres suivants sont surprenants. Heartbreak On Christmas Day, la « chanson de Noël » du groupe (qu'ils jouent toute l'année) est un vibrant hommage aux Beach Boys. Une chanson pop avec chœurs, effets sonores (vent et neige) et une mélodie adorable. Un titre qui risque malheureusement de vous rester en tête toute la journée... Visions Of Confusion est la fusion parfaite entre rock psychédélique et pop song ultra efficace. La mélodie est imparable : pour simplifier les choses, c'est la chanson idéale à mettre en se levant le matin. Kissed est un titre acoustique d'à peine plus d'une minute, qui voit la claviériste Louisa Bénâtre passer seule au chant. Une jolie ritournelle mélancolique qui vient clôturer l'EP en douceur. Difficile de ne pas penser aux petites chansons chantées par Meg White au sein des White Stripes – le groupe est une influence revendiquée des Deserteurs.
(En cadeau bonus, The Deserteurs reprennent Osez Joséphine de Bashung, façon Velvet Underground, en piste cachée.)
The Deserteurs nous offrent ici un EP cohérent où ils parviennent à trouver leur style propre. Fever In The Pocket est leur premier effort, et il est prometteur. Vivement la suite.

http://thedeserteurs.bandcamp.com/



That's all, folks!!! See you soon, ladies and gentlemen.

lundi 23 juillet 2012

The Libertines - There Are No Innocent Bystanders


Chronique DVD: The Libertines - There Are No Innocent Bystanders




Je vais vous parler un petit peu du dvd consacré à l'éphémère reformation des Libertines en 2010, le tout réalisé par Roger Sargent, photographe fétiche du groupe.
Un petit coup d'oeil sur la bande annonce d'abord:


C'est donc un documentaire axé sur la reformation des Libertines à l'été 2010 et dont le point d'orgue fut le concert du Carling Festival à Reading, filmé par la BBC et visionnable en intégralité ici

Le documentaire est principalement constitué d'interviews (surtout Carl d'ailleurs) mais aussi d'extraits des répétitions studio, ou encore de la conférence de presse improvisée dans un pub pour annoncer ces concerts...

Ceux qui s'attendent à un vrai docu sur l'histoire des Libertines seront déçus, en effet le film est vraiment focalisé sur la reformation et les vrais problèmes du groupe sont souvent esquivés, à juste titre à mon avis car ce n'est vraiment pas ce que l'on doit retenir de ce groupe: égos, drogue, jalousies, incompréhensions...
En effet le principal et ce qui restera les années passant est bel et bien la musique.
Nous la connaissons toute donc je ne m'épiloguerai pas dessus: flamboyante, romantique, énergique, fragile....

Le documentaire s'avère au final peu instructif mais on passe un bon moment de nostalgie, avec à la fois un sentiment de gâchis et la sensation que l'histoire s'achève d'une façon plus digne ainsi....

Voilà pour le docu lui même...mais moi ce qui m'a vraiment plu dans ce dvd ce sont les bonus!
Bonus intéressant: les séquences en backstage des concerts de préchauffe au Forum de Londres, où finalement on en apprend beaucoup sur les relations dans le groupe, les non-dits...etc

Enfin le bonus le plus royal est le concert (pas en intégralité malheureusement) du Forum, où l'on se rend compte que les heureux veinards ayant assisté à ce concert ont du vivre un moment incroyable...
Chansons itemporelles et tubesques, tension palpable, émotions exacerbées...bref un grand moment rock'n'roll qui asseoit sur dvd le caractère culte de ce groupe météore....
L'enchaînement Can't Stand Me Now/Don't look back into the sun/Time For heroes est juste magique....

Vu que je suis un mec sympa vous pouvez le visionner ici ce concert!

Je ne peux donc que vous recommander de faire l'acquisition de ce dvd!

"I get along just singing my song, people tell me I'm wrong....
Fuck 'em !"


Salut les punks!

samedi 7 juillet 2012

Blur : Under The Westway/The Puritan


C'est lors d'un live stream sur Twitter le lundi 2 Juillet que le meilleur groupe de pop anglaise de ces dernières années (du moins en ce qui me concerne!) j'ai nommé Blur a interprété donc en live sur un toit londonien deux nouvelles compositions: Under The Westway et The Puritan.
Pour info sachez que vous pouvez télécharger ce single pour 1,99 euros sur Itunes, et qu'il sortira en 45 tours vinyl le 6 août 2012.

Les deux chansons...parlons-en!
Commençons par la première "Under The Westway" (jolie réponse au "we're lost on the westway..." du For Tomorrow extrait de Modern Life Is Rubbish de 1993), qui est une ballade de facture classique mais extrêmement bien fichue, et qui je dois dire m'a un peu retourné!
Certes ce morceau n'a rien d'original mais il est du calibre d'un "Let it be" de McCartney ou encore d'un "Whiter Shade of Pale" de Procol Harum.
C'est à dire un morceau lent et émouvant et principalement conçu autour du piano et de la voix magnifique pour le coup de Damon Albarn, comme à la grande époque des "Best Days".
Mais comme toujours avec Blur l'apport de Graham Coxon, même minimaliste, est toujours futé, et parfaitement adapté à la chanson....je vous laisse écouter par vous même....


A noter qu'à 40 ans passés, Alex James joue encore de la basse en short...#NoComment

Parlons maintenant du deuxième titre, la face B donc "The Puritan", titre composé, enregistré et mixé il y a quelques semaines. Titre plus léger et fun que le premier, et qui me rappelle à la glorieuse époque Britpop avec des "Fa la la" repris en choeur par Coxon. Titre somme toute quelconque à la première écoute...(on dirait qu'il a été écrit en dix minutes...) mais que j'aime finalement de plus en plus écoute après écoute....Bref du bon Blur, qui prouve donc encore qu'en 2012 ils ont encore un sacré talent, et que si Damon le veut, ce groupe a un futur....


Le futur...parlons-en pour finir ce petit article...
C'est tout d'abord la sortie d'un coffret (onéreux certes...) regroupant tous les albums de Blur et bons nombres de raretés pour célébrer donc les 21 ans du groupe.
Ca sort le 30 juillet et ça coûte un peu moins de 150 euros...

le coffret comprend:
- les 7 albums du groupe remastérisés accompagnés de 7 cds de titres bonus

- 4 cds constitués principalement de démos et de titres jamais sortis de chaque période du groupe- 3 DVD : Showtime - Live at Alexandra Palace, The Singles Night - Live at Wembley, Rarities - un vinyl du single Superman par Seymour- un livret détaillant les 21 années de carrières s'appuyant sur de nouvelles interview- un code pour tout télécharger en mp3



A noter enfin que Blur jouera peut être son dernier concert le 12 Août à Hyde Park...Snif...