samedi 29 octobre 2011

Podcast d'Octobre

Bienvenue à tous et à toutes!
Au menu de ce mois à l'actu musicale chargée nous retrouvons Coldplay, Tony Bennett & Amy Winehouse, Noel Gallagher's High Flying Bird, Feist, Brian Wilson et enfin François & The Atlas Mountains en album du mois!

Bonne écoute!



Podcast d'Octobre 2011 by Likelylad

lundi 24 octobre 2011

Album d'Octobre


François & The Atlas Mountains - E Volo Love (2011)

Ce mois-ci, je vais vous parler d'un groupe de chez moi, de Saintes, petite bourgade de Charente-Maritime, et ce groupe c'est François & The Atlas Mountains. Ils s'étaient déjà fait remarqués en 2009 avec le très chouette album "Plaine Inondable" et reviennent avec un nouvel album, ce coup-ci paru sur le label Domino(Franz Ferdinand, Arctic Monkeys...) intitulé "E volo love" (c'est un palindrome...)
Et que dire de plus si ce n'est que j'ai été littéralement bluffé par cet album: qualité des compositions, arrangements ciselés, et surtout une production remarquable.
Pourtant enregistré à Saintes, ce disque fait voyager dans des contrées bien plus lointaines...ainsi dès le premier titre, le magnifique "Les Plus Beaux" ce sont des percussions africanisantes qui nous accueillent et nous transportent.



Sur "Muddy Waters" le chant se fait en anglais mais laisse place à un enchantement identique...enchantement qui nous enveloppe et nous accompagne au cours des 11 titres qui composent ce disque.
La voix parlons-en...le chant de François Marry n'a rien d'extraordinaire mais colle parfaitement aux textures de ses chansons, et sur les titres en français, rappelle étrangement le Dominique A des débuts...
Sur le somptueux "Cherchant des Ponts" c'est la chanteuse Françoise Breut qui vient poser sa voix, parfait contre-poids à celle de François, créant ainsi un duo envoûtant.
Vient ensuite le single "Piscine" chanson que finalement j'aime le moins sur cet album, même si la qualité d'écriture est là encore au rendez-vous...



L'album s'achève sur un titre lent et beau..."Do you want to dance"
Je ne sais pas si cela donne envie de danser, mais une seule chose est sûre, cela donne une furieuse envie de rappuyer sur le bouton play du lecteur CD!!!
Un vrai bel album, et un véritable coup de coeur pour moi!

lundi 17 octobre 2011

Album Culte d'Octobre



Mark Knopfler: Goldenheart (1996)

Aujour'hui j'ai décidé de vous parler d'un album qui n'est certes pas culte, mais qui m'a beaucoup marqué et que j'ai encore plaisir à réécouter en ces belles journées d'automne, j'ai nommé "Golden Heart", le premier album solo de Mark Knopfler, paru en 1996.
Remettons les choses dans leur contexte, en 1996 Mark Knopfler sort de 15 années éprouvantes en tant que leader du groupe Dire Straits, véritable rouleau compresseur du rock des années 80, et pas toujours célébré pour son bon gout en raison d'un côté "rock fm" assez déplaisant. Bref, le groupe après avoir vendu des millions d'albums est au point mort, c'est là que Knopfler se décide à se lancer en solo en enregistrant Golden Heart. Il y invoque toutes les influences qui lui sont chères: blues, folk, musique celtique, et nous livre un cocktail savoureux.
On y retrouve bien sûr tous les ingrédients qui l'ont fait connaître à savoir une écriture assez classsique, mais enjolivée par des parties de guitare sobres mais toujours classes, avec ce son de guitare unique à lui même, cristallin et pur.
L'autre point important à noter sur cet album est sa voix qui se transforme...elle a ainsi gagné en profondeur et en maturité, gommant l'aspect nasillard qui gâchait quelque peu les premiers Dire Straits.
Enfin je dois vous parler du moment où je me suis procuré cet album pour la première fois: Hambourg, Allemagne en classe de 1ère lors d'un voyage scolaire. Je me rappellerai toujours avoir acheté cet album pour sa pochette (pourtant loin d'être extraordinaire) et pour le nom de Knopfler. De retour chez ma famille d'accueil je place le CD dans la stéréo familiale et me retrouve littéralement emporté par la première piste de l'album "Darling Pretty": voix chaude, guitare rugissante et claire...bref je tombe littéralement sous le charme de ce disque.

J'enchaîne avec l'autre moment fort du disque "Golden Heart" sorte de pendant romantique du Romeo&Juliet de Dire Straits: guitare acoustique, arpèges cristallins et cette voix qui réconforte et me réchauffe...

Ce que j'aime par dessus tout sur cet album ce sont ses discrètes touches d'instruments celtiques, notamment sur le formidable "Night in summer long ago" qui me transporte littéralement sur une Irlande et une Ecosse ancestrale...

Bref c'est un album que j'ai énormément de plaisir à réécouter, et plus particulièrement en automne-hiver!

samedi 15 octobre 2011

La Petite Chronique du mois d'Octobre

Au début de cette chronique, les excuses sont de rigueur et je vous supplie de ne pas me flageller trop vite. Je vous promettais une rentrée chargée et horrible, souvenez-vous. La prophétie s'est réalisée, ce qui explique mon absence durant le mois précédent.

Maintenant que la mise au point est faite, sachez que je suis dans les starting blocks et que la petite chronique est bel et bien de retour.

Et maintenant, je suppose que vous vous attendez tous à de la musique riante et joyeuse, à des conseils fantastiques sur des romans trépidants et amusants ? Nenni. Cette chronique devrait être rebaptisée dark chronique pour ce mois-ci. J'arrête mes pitreries et je passe aux choses sérieuses.

Musicalement, ce sont en effet de sombres et envoûtants morceaux qui passent le plus clair de leur temps sur ma radio – ou dans mes écouteurs Apple (paix à l'âme de Monsieur Steve Jobs).

Pour commencer, je redécouvre Placebo. En particulier l'album Without You I'm Nothing, sorti en 1998. Brian Molko lui-même aurait reconnu qu'il y avait trop de morceaux lents pour un seul album, mais cela ne lui nuit en rien, au contraire. Une atmosphère règne sur l'ensemble des chansons. Il est évident que si vous êtes déprimés, ce n'est pas du tout l'album à écouter. Ceci dit, si vous êtes de taille, alors il devient un enchantement. Surtout la nuit. En particulier la chanson-titre, très sensuelle...




Et en parlant de sensualité, vous allez être servis avec Black Rebel Motorcycle Club. Ces temps-ci, je me repasse Baby 81 en boucle, mais plutôt que de vous encourager à écouter un disque dont on a déjà beaucoup parlé (en fait tous, écoutez-les tous, oui !), je préfère m'attarder sur l'EP American X – Baby 81 Sessions. Sept morceaux dont on aurait tort de passer à côté, où l'on retrouve la marque du groupe : électrique, charnel, mélancolique, cet EP publié en 2007 est tout cela et plus. L'enchaînement des titres The Show's About to Begin, Whenever You're Ready et MK Ultra est tout simplement parfait. La seconde est très cinématographique, promenade urbaine où la voix de Peter Hayes fait des merveilles. Though he had no need he had great want, dit-il. C'est ainsi que je pourrais résumer mon coup de foudre à retardement pour BRMC, et c'est pour cette raison que je vous mets deux extraits de leur discographie. Le second étant un extrait d'un concert filmé à Londres où le groupe joue Aya – un morceau issu de leur dernier album, Beat the Devil's Tattoo, qui se passe de tout commentaire.



Un conseil de lecture pour finir, comme d'habitude. Ce mois-ci, je vous suggère Sin City, de Frank Miller. L'auteur a non seulement un coup de crayon remarquable, mais également un style d'écriture impressionnant qui rend cette BD unique. L'ambiance est à la fois ultra-violente, sensuelle et mâtinée d'un humour très noir. Les hommes tirent sur tout ce qui bouge, les filles sont belles et se ressemblent toutes – exception faite de la mortelle petite Miho. Caricatural ? Un peu, sans doute, mais c'est le parti pris de l'auteur de puiser dans des registres connus pour nous offrir une œuvre à la beauté visuelle renversante. Un tome préféré ? Probablement Le Grand Carnage avec son défilé de femmes fatales meurtrières, aux costumes invraisemblables, qui hantent les rues de la Vieille Ville. Des filles et des flingues est un plaisir à regarder pour les touches de couleurs qui viennent parsemer des pages en majorité noires et blanches. Et comme je ne pars jamais sans ajouter un conseil cinématographique, regardez donc l'adaptation qu'en a faite Robert Rodriguez, extrêmement fidèle tant sur le plan visuel que scénaristique, et servie par un casting impressionnant.


That's all, folks ! See you soon, ladies and gentlemen.




mercredi 12 octobre 2011

Moloko Velocet + Connan Mockasin @ Aéronef // 11/10/11

Les 5 membres de Moloko Velocet ont l'honneur d'ouvrir cette soirée, devant un public déjà bien nombreux. Le groupe venant de Roubaix, à quelques kms de la salle qui les accueille ce soir, il joue en terrain connu leur pop psyché/shoegaze, devant un parterre d'amis... Si leurs intentions sont louables, et qu'ils dissémineront au court du set quelques pépites, je reste moyennent convaincu par le rendu live de ces compos que j'avais pourtant apprécié sur leur premier Ep, mais qui paraissent sur scène un peu ... plates. Affaire à suivre..


Moloko Velocet - Cyclone @ Grand Mix Tourcoing (supporting the warlocks) from Moloko Velocet on Vimeo.


Les Néo-zélandais de Connan Mockasin arrivent vers 21 h 30, airs ahuris, discrets déguisements sur le dos et pas mal de cheveux... Le concert démarre doucement, Connan se cache derrière ses cheveux blonds, chante peu, le groupe déroule ses petites balades psychés... C'est joli, on craint l'ennui... Et puis, ça s'accélère, on est peu à peu transporté dans leur univers, la très belle voix de Connan mérite d'être entendue au naturel, le psychédélisme pop de l'album est parfaitement transposé en live, la bizzarerie de la majorité des compositions encore accentuées. Finalement, en studio ou en live, on se retrouve devant une expérience similaire, où l'on s'égare parfois dans l'esprit tordu de Connan, où l'étrangeté de l'effort convainc parfois totalement, nous happe et poursuit, puis lasse et ainsi de suite... Le groupe convainc également par sa sympathie, beaucoup de sourires et de rires, et un très beau moment quand connan vient jouer au milieu du public qui reprend en chœur ses paroles.

lundi 10 octobre 2011

Crystal antlers


L'Histoire commence en 2008 quand ce groupe californien reçoit les faveurs de la blogosphère avec un premier EP furieux et définitif, best new music chez pitchfork. Six titres, 25 minutes, une grosse claque dans la gueule. Une énergie démente, un Johnny Bell qui hurle comme si sa vie en dépendait, des riffs magistraux, des claviers fous, une rythmique infernale, des compos alambiquées, garage/psyché/noise/punk... La classe, l'audace, la vie. Le rock'n'roll.

J'ai ensuite la chance de les voir début 2009. Et re-claque.
Une énergie encore plus incroyable, des musiciens tous excellents, en particulier le batteur, un son puissant et précis. Les types ne ressemblent à rien, le sus-cité batteur a l'air d'avoir 15 ans (21 en fait), une chanteur/bassiste kurtcobainien, un indien chevelu mi-métalleux, mi-homme des cavernes aux claviers, un guitariste qui porte la moustache... et Sexual chocolate, un black, lunette de soleil, et casquette vissée sur la tête aux percus/danse.
Le genre de groupe qui me fait dire que le rock n'est pas mort. (bis)


En avril 2009 sort leur premier album, Tentacles, 13 chansons, aucune ne figurant sur l'EP, qui naviguent dans les mêmes eaux boueuses. Un peu moins ultime que leur sortie précédente mais néanmoins assez phénoménal.




Début 2010, Crystal antlers sort une nouvelle chanson Little sister qui laisse présager d'une nouvelle direction, plus pop et apaisée. Le line-up change lui aussi, plus de sexual chocolate, et la petite amie du chanteur aux claviers...

Leur dernier album, Two-way mirror, enregistré au Mexique en 2010 sort en Juillet 2011 et si certaines chansons sont en effet un peu moins furieuses que par le passé, le style global reste identique et ne remet absolument pas en cause l'identité si particulière du groupe. Une nouvelle réussite et un des meilleurs albums de l'année.




J'ai eu la chance de les revoir pas plus tard que la semaine dernière. La salle est encore plus vide que lors de leur dernier passage...Et pourtant quel groupe ! Ils sont désormais quatre sur scène, avec aux claviers Isaiah Owens, qui fut membre de The mars volta et produit les premiers enregistrements de Crystal antlers. Et ils défoncent tout autant les tympans que par le passé. Je garderais cependant un souvenir moins impérissable de ce concert, le son étant relativement médiocre et la setlist pas parfaite. Concert toujours aussi court, les membres du groupe toujours aussi impliqués. Grosse thématique cookies avec Johnny bell qui les fait passer dans la salle, essaye de jouer de la basse avec, puis avec la boite, Isaih owens qui en balance sur Johnny...
Une nouvelle chanson prometteuse sera jouée, en espérant les revoir lors de leur prochaine tournée devant un public plus nombreux...

Merci crystal antlers.
Meilleur groupe de rock'n'roll actuellement en activité. (presque)

samedi 8 octobre 2011

Concours: Graham Coxon



Pour remporter l'album "Love travels at illegal speed" de Graham Coxon, il vous suffit d'être le premier/la première à répondre correctement à la question suivante:

Comment s'appelle le dernier album de Graham Coxon paru en 2009:

a)Happiness in Magazine
b)The Spinning Top
c)The Kiss Of Morning

Envoyez votre réponse à: likelylad@hotmail.fr
Le premier ou la première ayant la bonne réponse remporte le cd!

Et le gagnant est Thibault B. La réponse était: the spinning top!
Bravo à lui et rdv le mois prochain pour un nouveau concours!