mardi 31 janvier 2012

Concours: The Beach Boys

Pour fêter la reformation du mythique groupe californien en 2012 avec tournée et album à la clé nous vous proposons un concours Beach Boys!
Pour remporter l'excellente compilation "The Very Best Of" des Beach Boys, il vous suffit d'être le premier/la première à répondre correctement à la question suivante:

Quel titre ouvre l'album "Pet Sounds" sorti en 1966?

Envoyez votre réponse ainsi que vos coordonnées à: likelylad@hotmail.fr

Bonne chance!!

Et le gagnant est: Thomas P.
Bravo à lui!
La réponse était: "Wouldn't it be nice"

Album Culte de Janvier


Ramones - Ramones (1976)


Aujourd’hui je vais vous parler d’un groupe culte donc : Les Ramones.

Groupe punk mais pas seulement, pop également, ce groupe a influencé des tonnes de groupes et mérite sa place dans le panthéon rock’n’roll.

Leur premier album éponyme dont je vais vous parler est une véritable pierre angulaire du punk au même titre que le « Nevermind the bollocks » des Sex Pistols.

Les Ramones donc sont un groupe formé de 4 faux frères : Dee Dee (Douglas Colvin) à la basse, Johnny (John Cummings) à la guitare, Joey (Jeffrey Hyman) au chant et Tommy (Tommy Erdelyi) à la batterie.

Le groupe doit son nom à Paul McCartney….

Le groupe se forme en 1974 à New York, d’abord trio, Tommy vient compléter le line-up en 1976.

La formule des Ramones est toujours la même mais elle est imparable : chansons courtes (moins de 3 minutes !!), 3 accords, le tout joué à fond la caisse.

« 1,2,3,4… »

Au niveau des influences on peut citer les girls groups des 60’s notamment les productions de Phil Spector, énorme influence de Joey….d’ailleurs le déjanté Spector produira l’album le plus pop des Ramones « End of the century » en 1980 qui fera couler beaucoup d’encre parmi les fans et la critique (mais cela est une autre histoire…)

Autres influences les Beach Boys bien sûr pour le côté pop et accrocheur mais aussi le côté Surf, enfin les New York Dolls qui ont laissé une forte impression à Dee Dee…




L’album parlons-en…A l’époque, en 1976 les gens qui ont eu la chance de poser le 33 tours sur leur platine ont du se prendre une énorme claque dans la gueule !

Car dès le premier titre (et quel titre : un standard du punk et du rock tout court) « Blitzkrieg bop » ça dépote !! Hey Ho Let’s go !! Mythique…

Le reste des titres qui suit est du même tonneau : « Beat on the brat » et son refrain crétin mais jouissif « Beat on the brat with a baseball bat oh yeah !... », l’énorme « Judy is a punk » (peut être la première fois que le mot « punk » est utilisé dans une chanson !!)




On y trouve également un titre plus lent « I wanna be your boyfriend », une ballade « ramonesque », mais bon quand je dis lent tout est relatif…on parle des Ramones !!!

Ce titre dévoile le véritable versant pop de ce groupe grâce au chant de Joey Ramone, qui est un très bon chanteur à la différence d’un Johnny Rotten qui éructe lui ses textes au vitriol…et ça Phil Spector l’aura bien compris….

L’album s’achève sans que l’on s’ennuie un seul instant…moins de 30 minutes au compteur…on est groggy, et l’on a qu’une seule envie, rappuyer sur play….


Cet album n’a été reconnu à sa juste valeur que plusieurs années après malheureusement, mais il aura servi de canevas aux premiers faits d’armes de groupes punks tels que les Clash et les Pistols donc….

Un album à posséder dans toute bonne discothèque qui se respecte !!

Hey Ho Let’s Go !!!

La Petite Chronique de Janvier 2012 - The Real Tuesday Weld, Neil Gaiman et les frères Coen

Bonjour mesdames et messieurs. Pardonnez ce retard, les aléas de l'existence, que voulez-vous...

Donc. Commençons l'année du bon pied. Pour débuter, je vous conseillerais de ne pas écouter les albums de Lana Del Rey et des Black Keys qui sont tous deux des déceptions considérables. De vous réjouir du retour de Jack White que l'on a appris hier : le monsieur sort un album solo en Avril et son premier single,
Love Interruption, circule déjà sur la toile.

Ces temps-ci, je me sens d'humeur gothique et romanesque. Comme par hasard, j'ai eu le bonheur de découvrir un album de The Real Tuesday Weld,
The Last Werewolf, récemment. La chose est sortie à la fin de l'année dernière. Elle se présente comme la bande-originale du roman du même nom, écrit par Glen Duncan – accessoirement meilleur ami du leader de The Real Tuesday Weld, Stephen Coates. Beaucoup de registres parcourent cet album : du jazz, du rock, de la pop, de l'electro. Le tout forme pourtant un ensemble cohérent, parcouru par une très belle ambiance nocturne, parfois sautillante et ironique, parfois très mélancolique, qui donne envie de découvrir le roman d'origine, non traduit en France (quelle importance, me direz-vous? vive la VO).



En roman, voici la suite et fin (pour un long moment) de mes conseils sur Neil Gaiman. Je vous conseille fortement de découvrir
Neverwhere. Ce roman tient une place particulière dans le cœur de beaucoup des lecteurs de Gaiman. En effet, les presque 500 pages du roman défilent toutes seules tant l'univers déployé par l'auteur nous happe dès le début. Soit l'histoire de Richard, un londonien ordinaire, qui sauve la vie d'une jeune fille qui possède le pouvoir d'ouvrir toutes les portes. Mais ce n'est pas tout : elle vient d'un autre monde, la Londres d'En-Bas, où Richard va la suivre bien malgré lui, croisant au passage deux tueurs à gages sanguinaires, une chasseresse étrangère, un escroc flamboyant et des jeunes femmes pâles et vêtues de velours... Parmi bien d'autres, car l'univers déployé par Gaiman est foisonnant, parfois sombre, souvent très drôle et incroyablement touchant. C'est de la fantasy urbaine dans toute sa splendeur et je ne suis pourtant pas du tout passionnée par le genre, ce qui ne m'a pas empêchée d'être captivée par Neverwhere.

En film, mon dernier coup de cœur va à
No Country For Old Men des frères Coen. C'est visuellement renversant, objectivement très bien joué, absolument envoûtant. Si vous aimez la poussière blanche des déserts américains, les courses-poursuites nocturnes, le sang, les flingues et les personnages mystérieux et charismatiques, ce film est pour vous.
Du coup, il se peut fort que ma prochaine chronique mentionne Cormac McCarthy...

That's all, folks !!! See you soon, ladies and gentlemen.

dimanche 29 janvier 2012

Little trouble kids + La femme @ La cave aux poètes // Roubaix

Comme son nom l'indique la salle de ce soir est une cave, une vraie cave d'immeuble récent, au plafond bas, grande, plus large que longue.

On arrive un peu tard, on ne choppe donc les Little trouble kids qu'au milieu de leur set. Deux belges, anciennement connu sous le nom Boston tea party, une demoiselle au chant/percus/autre, un jeune homme à la guitare/chant. Et ça envoie ! Les deux font montre d'une belle énergie juvénile, rafraichissante, on pense bien sûr à d'autres duos type White stripes ou Kills, tandis que les voix vont parfois lorgner du côte de Sonic Youth. Le truc est bien fait, efficace, mais la formule finit par lasser après quelques titres, les limites de la formule duo et des compositions assez génériques sont sûrement à blâmer.


(des photos )


Vient ensuite La femme, groupe que la hype précède. Je fais partie de ceux ayant plutôt bien accroché à leur formule, inspirée des "jeunes gens modernes", des années 80 côté crade, de la cold wave, du surf, particulièrement réussie sur l'imparable single Sur la planche.
A en juger par ce concert, la hype ne serait pas vraiment justifiée. Peut être est-ce dû à de mauvaises balances, si on en juge par le nombre de fois où l'ingé son a été interpellé, mais les 5 membres du groupe, cheveux décolorés ou bleus, n'ont ce soir pas prouvé de grandes capacités musicalités. Si la formule est intéressante, et parfois très bien réussie, les choeurs systématiquement faux, la batterie simpliste et globalement dégueulasse, les claviers brouillons, bref l'amateurisme du groupe m'a paru très gênant. En fait, c'est un peu l'inverse du groupe précédent, ils ont les idées, mais pas les moyens de les réaliser. Et les compos du groupe lorgnent parfois vers un certain mauvais goût, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Indochine, et je n'aime pas Indochine.
Pas sûr donc que le groupe fasse mieux que leur premier EP. Ou peut être que je suis trop vieille, vu qu'une partie de la salle, majoritairement plus jeune que moi avait l'air de bien prendre son pied. Ou peut être qu'il faut beaucoup aimer danser, et je ne sais pas danser.


samedi 28 janvier 2012

2011 bleu blanc rouge

En France aussi parfois, on sort de bons disques. Sélection personnelle et non exhaustive de quelques uns d'entre eux.


Marco est déjà longuement revenu sur Frànçois and the atlas moutain, et je me joins aux louanges. J'avais pour ma part découvert François avec Plaine inondable, et si je garde une affection particulière pour ce précédent opus, plus touchant et fragile, E Volo love reste une belle et franche réussite, avec de bonnes compos magnifiquement produites.



Un des musiciens du groupe, Pierre Loustaunau a sorti un EP sous l'alias Petit fantôme. Au programme, paroles naïves en français, et comptines pop autant influencés par le shoegaze que par le hip hop, par la variété française ou le folk psyché à la Animal Collective. Etonnant et charmant.



 Pierre fait également parti de Crane Angels, chorale pop bordelaise d'une bonne dizaine de musiciens/chanteurs. Le sylphide de Brighton est un concentré de bonne humeur, qui rassemble les influences de chacun des membres dans des compositions épiques, mais justement dosées. On croise ainsi aussi bien Grizzly bear que Radiohead, les Beach boys ou Arcade fire... L'effet chorale pourrait lasser, c'est sans compter sur des compositions solide, une atmosphère tantôt joyeuse, tantôt plus tendue. Un charme tout particulier se dégage de cet album sauvage et plein d'enthousiasme.



Cette chorale héberge aussi botibol, qui a sorti cette année Born from a shore, charmant album folk/pop/electronica. En lisant ces tags, on peut raisonnablement s'attendre à un truc chiant, un peu beau mais un peu lisse et banal. Oui mais non, le type a visiblement du talent, impossible d'en douter à l'écoute d'un morceau aussi réussi que Through the moutain, ou d'un tube de la trempe de Friends. On entends bien certaines influences, Elliott smith, Sufjan stevens, Grizzly bear (encore) ou Jeff buckley, mais on est ici bien loin d'un copier-coller scolaire et Vincent Bestaven prouve un beau talent de compositeur, déployant sa voix délicate sur des arrangements qui le sont tout autant.


JC satan. Encore des membres de Crane Angels, mais qui officient ici dans un style bien diffèrent, le rock garage. Et qui le font bien. Deuxième album, après un Sick of love paru en 2010 et plusieurs EP, Hell death samba a déjà pour lui un nom et une pochette purement géniale, ainsi qu'une sortie sur l'excellent label Slovenly Records. Décrire cet album comme du garage est surement un peu réducteur, le groupe mêlant habilement garage, psyché, punk, soul, avec un vrai sens du songwriting. In the light par exemple, pourrait totalement se trouver sur l'album des Crane Angels. On alterne ainsi entre brûlots abrasifs et poisseux, véritables hymnes garage et intermèdes pop ultra mélodiques/mélancoliques. Encore une belle réussite à Bordeaux !


Le pécheur ont partagé un split EP avec JC Satan en 2010, les voilà de retour pour leur premier album, Medieval dreams. Le groupe est constitué d'ex Last rapes of Mr Teach, désormais expatriés à Londres. Ce qui a l'air de leur réussir par si mal, cet album recevant des éloges de Rough trade ou Altered zones (succursale de pitchfork et autres)... On est toujours dans les contrées garage rock, mais on bascule rapidement sur cet album sur un versant plus horrifique, psychédélique et viscéralement tordu. Les thèmes abordés, le chant trituré, l'orgue et les guitares, tout concorde pour créer une atmosphère mystérieuse et macabre. Parfait pour la fin du monde.



Sur le même label lyonnais, Azbin records, tenu par Xavier Terracol, ex batteur des Last rapes, est sorti Possible endings de Regal. Encore des ex-Last rapes of mr teach donc, Regal aborde cette fois l'autre versant, le garage fun et mélodique.. pop. Des tubes, un rythme sautillant, des petits inflexions country, ça parle même d'amour et de paradis. Du bonheur.


1000, deuxième long format du groupe Cheveu est sûrement l'album le plus atypique de cette sélection. Difficile d'apposer une étiquette à un disque aussi radical, mélange schizophrénique de post-punk, electro lo-fi, garage psyché, voir même "hardcore" dans un beau bordel organisé bien cinglé. Aussi présents, un quatuor à cordes, une reprise de Vanilla Ica et une bonne dose d'humour noir. Ca part dans tous les sens, mais ça reste finalement assez pop, comme en témoigne les excellents Charlie Sheen, Like a dear in the headlight ou Quattro Stagioni.


Yussuf jerusalem sort son deuxième album sur le tout jeune label XVIII records, après l'excellent A heart full of sorrow ressorti par Born bad records l'an passé. Et Blast from the past n'en est pas très éloigné. Encore une pochette fortement connotée black metal et quelques morceaux, dont l'ouverture qui sont en effet proche de ce style. Mais Yussuf Jerusalem, c'est beaucoup de choses à la fois, des chansons de coeurs brisés, des balades, quelques pop songs un peu salies, une indéniable influence Western, du garage, des titres épiques, et une bonne dose de mélancolie. Un album très varié et personnel, plus abouti que le premier opus et qui donne envie de suivre fidèlement Benjamin Daures, songwriter émérite au sein de Yussuf Jerusalem.



Dans le même genre, Catholic spray propose avec Amazon hunt un premier album furieux et dérangé. Beaucoup de reverb et de delay, un son lo-fi de rigueur, un chant plus ou moins audible. Pas mal de bruit donc, les catholic spray vont droit au but, du rock garage nerveux, un peu trash, crade mais mélodique, avec une bonne touche de surf rock, des refrains et mélodies imparables. Le premier titre se nomme "Tu ne seras jamais un vrai hell's angel" et tout est dit.


Encore un bon disque de rock'n'roll made in france, cette fois influencé par le côté psychédélique de la force. Sudden death of stars ont écouté le Brian jonestown massacre, et toute la bande, Warlocks, Black angels ou Black rebel Motorcycle club. Un chant éthéré, du sitar, du tambourin, tous les ingrédients sont réunis et Getting up, going down propose 9 titres de hautes volées, entre pop sixties, et rock drogué.



J'aurai pu également mentionné l'excellent Notre Silence de Michel cloup, ex-Diabologum, les très recommandables rockeurs de The feeling of love  avec Dissolve me, ou encore le deuxième album de Mustang. Entre autres.

jeudi 19 janvier 2012

Album du Mois de Janvier


Nada Surf - The Stars Are Indifferent To Astronomy


Deux ans après l’excellent « If I Had A Hi-FI » album constitué de reprises uniquement, les américains de Nada Surf reviennent avec un 6 ème album constitué de dix nouvelles compositions.

Alors avant de vous parler de ce disque, qui ne sortira que le 23 janvier, il faut que je vous avoue que je suis fan de Nada Surf (eh oui ça existe !) et cela depuis l’album « Let Go » sorti en 2002. Je vais tacher d’être objectif dans ma chronique mais je ne peux rien vous garantir !

L’album démarre avec un titre énergique « Clear Eye Clouded Mind » titre déjà connu des fans, car sa démo « You’re gonna miss the wood » était parue l’an dernier à l’occasion du Recordstore Day sur un vinyl 45 tours à tirage limité (que je possède…)

A noter qu’on y retrouve en face B le titre « the Moon is calling » que l’on retouve aussi en version définitive sur ce nouvel album.

Ce premier titre est dans plus pure veine Nada Surf c’est à dire dynamique, et mélodique. Il comporte la ligne « The Stars are indifferent to astronomy » qui donne son titre à l’album et que l’on doit à Peter Caws, qui n’est autre que le père de Matthew, chanteur, guitariste et songwriter du groupe new yorkais…(pour info l’histoire est la même pour les albums « Proximity Effect » et « The Weight is a gift »….)





On enchaine avec la deuxième piste du disque qui n’est autre que le single « Waiting For Something ». Que dire si ce n’est qu’il remplit parfaitement son rôle de single : refrain instantanément mémorisable, petit solo sympa et pont intelligent…bref Nada Surf sait écrire de bonnes pop songs.

Vient ensuite un morceau dans lequel Nada Surf s’essaie à un nouveau style « When I Was Young » Ca commence par un arpège de guitare délicat sur lequel Matthew Caws vient poser sa voix douce et mélancolique…jusque là du classique Nada Surf également…puis le titre monte en puissance progressivement, les guitares se font électriques jusqu’à un solo assez magnifique auquel le groupe est peu habitué (ils font très peu de solos…) Bref une belle surprise qui m’avait peu emballé à la première écoute mais qui s’avère redoutable !



Arrive ensuite un titre qui avait été composé à la base pour la B.O du dernier film de la saga Twilight et dont le titre fait référence à un film culte (à voir..vraiment ! …j’insiste !) « Jules and Jim ». Dans le dernier numéro de la revue Magic, Matthew Caws nous apprend qu’il a composé ce titre en référence à une situation qu’il a lui même connue : les triangles amoureux… Toujours est-il que le titre n’a pas convaincu les producteurs de Twilight et cela n’est pas plus mal tant ce titre midtempo est juste somptueux…

C’est mon morceau préféré du disque : tout y est parfait : intro, riff de guitare ,chant, et surtout le pont mélodique de la chanson, décidément le point fort des chansons de Nada Surf…leur marque de fabrique.





Vient ensuite un titre efficace mais plus quelconque « The Moon Is Calling ».

Puis vient un titre plus consistant « Teenage Dreams » qui comporte cette accroche irrésistible « it’s never too late for teenage dreams… » là encore une compo d’excellente facture, joliment troussée même si peu originale.

Vient ensuite un autre single potentiel « Looking through » là encore dans la plus pure tradition power pop de Nada Surf, catchy as fuck…




Le titre le plus doux du disque arrive ensuite « Let the fight do the fighting » titre qui démontre que Nada Surf vieillira bien, et sans doute dans un registre plus lent et acoustique, sur lequel la voix de Matthew Caws bien que limitée techniquement, fait des merveilles.

L’album se clôt sur deux derniers très bon titres : « No snow on the mountain » et « the future »

Cet album ajoute encore une chouette collection de pop songs à la discographie sans faute de Nada Surf, album court, sans chichis, bien produit, aux compositions solides et qui comporte toutes les qualités de Nada Surf : mélodies, ponts géniaux, harmonies, énergie et surtout cette mélancolie qui berce leurs chansons mais qui nous laissent toujours néanmoins sur une note positive.

Bref j’aime ce groupe vous l’aurez compris ! Groupe qui est pour moi aussi important que Weezer dans la pop indé US de ces 15 dernières années…

A noter que les Nada Surf font une tournée française cet hiver :

-le 11 Février à Lille

-le 14 à Paris

-le 15 à Bordeaux (jy serai !)

-le 16 à Toulouse

-le 20 à Lyon

Si vous avez la chance d’aller les voir foncez, groupe très bon en live, plein d’énergie, bonne ambiance….

Sans parler du fait que Matthew et Daniel (basse) parlent français et sont très sympas et proches de leurs fans…

Moi je les ai vus trois fois et j’ai jamais été déçu…

Quant aux sceptiques qui ne connaissent que les tubes « Popular » ou « Always love » je vous invite à vous pencher sur les albums « Let Go » et « Proximity Effect » !!



Nada Surf en live c'est ça: