mardi 31 janvier 2012

La Petite Chronique de Janvier 2012 - The Real Tuesday Weld, Neil Gaiman et les frères Coen

Bonjour mesdames et messieurs. Pardonnez ce retard, les aléas de l'existence, que voulez-vous...

Donc. Commençons l'année du bon pied. Pour débuter, je vous conseillerais de ne pas écouter les albums de Lana Del Rey et des Black Keys qui sont tous deux des déceptions considérables. De vous réjouir du retour de Jack White que l'on a appris hier : le monsieur sort un album solo en Avril et son premier single,
Love Interruption, circule déjà sur la toile.

Ces temps-ci, je me sens d'humeur gothique et romanesque. Comme par hasard, j'ai eu le bonheur de découvrir un album de The Real Tuesday Weld,
The Last Werewolf, récemment. La chose est sortie à la fin de l'année dernière. Elle se présente comme la bande-originale du roman du même nom, écrit par Glen Duncan – accessoirement meilleur ami du leader de The Real Tuesday Weld, Stephen Coates. Beaucoup de registres parcourent cet album : du jazz, du rock, de la pop, de l'electro. Le tout forme pourtant un ensemble cohérent, parcouru par une très belle ambiance nocturne, parfois sautillante et ironique, parfois très mélancolique, qui donne envie de découvrir le roman d'origine, non traduit en France (quelle importance, me direz-vous? vive la VO).



En roman, voici la suite et fin (pour un long moment) de mes conseils sur Neil Gaiman. Je vous conseille fortement de découvrir
Neverwhere. Ce roman tient une place particulière dans le cœur de beaucoup des lecteurs de Gaiman. En effet, les presque 500 pages du roman défilent toutes seules tant l'univers déployé par l'auteur nous happe dès le début. Soit l'histoire de Richard, un londonien ordinaire, qui sauve la vie d'une jeune fille qui possède le pouvoir d'ouvrir toutes les portes. Mais ce n'est pas tout : elle vient d'un autre monde, la Londres d'En-Bas, où Richard va la suivre bien malgré lui, croisant au passage deux tueurs à gages sanguinaires, une chasseresse étrangère, un escroc flamboyant et des jeunes femmes pâles et vêtues de velours... Parmi bien d'autres, car l'univers déployé par Gaiman est foisonnant, parfois sombre, souvent très drôle et incroyablement touchant. C'est de la fantasy urbaine dans toute sa splendeur et je ne suis pourtant pas du tout passionnée par le genre, ce qui ne m'a pas empêchée d'être captivée par Neverwhere.

En film, mon dernier coup de cœur va à
No Country For Old Men des frères Coen. C'est visuellement renversant, objectivement très bien joué, absolument envoûtant. Si vous aimez la poussière blanche des déserts américains, les courses-poursuites nocturnes, le sang, les flingues et les personnages mystérieux et charismatiques, ce film est pour vous.
Du coup, il se peut fort que ma prochaine chronique mentionne Cormac McCarthy...

That's all, folks !!! See you soon, ladies and gentlemen.

1 commentaire:

  1. Yep excellent le No country for old men...Bardem fout vraiment les jetons!!!
    J'ai bien aimé le dernier "True Grit" également!

    RépondreSupprimer