vendredi 30 décembre 2011

Le Palmarès de Marco

Après Lilith dans sa chronique je vous fais part à mon tour des disques/albums/chansons... qui m'ont marqué cette année.
Je vous laisse découvrir tout ça!

-Meilleur album: François & The Atlas Mountains - E Volo Love
Mon coup de coeur de cette année, album envoûtant, superbement produit, la grande classe!




-Meilleur single: 1)The Vaccines-Norgaard
2)The Strokes-Undercover of darkness
3)Foster The People - Pumped Up Kicks





Rien de bien novateur avec Les Vaccines mais un titre qui donne la pêche, simpliste, crétin et jouissif comme un titre des Ramones!

-Meilleure Face B: Noel Gallagher's High Flying Bird - I'd pick you everytime




Chouette face b du single "If I Had A Gun", mignonne comme toute, où pour une fois Nono chante pas trop mal!

-Meilleure Réédition/Coffret de l'année: The Beach Boys - Smile Sessions




Tout a été dit ou presque sur cet album mythique qui a droit enfin à sa sortie dans les bacs plus de 47 ans après son enregistrement!

-Plus bel adieu: The Streets - Computers and blues




Parce que le chant/rap/flow de Mike Skinner et ses textes plein d'humour vont énormément me manquer...Merci pour tout Mike!

-Plus beau retour: Daniel Darc - La taille de mon âme




7 ans après le chef d'oeuvre "Crève coeur" et 3 ans après le très bon "Amours Suprêmes" Daniel Darc revient avec un album touchant ,rempli de poésie et de fragilité.

-Meilleure Bande Originale de Film: Alex Turner - Submarine




Certainement le film que j'ai préféré cette année, la BO démontre toute la classe pop d'Alex Turner qui signe ici des chansons hors du temps.

-Concert de l'année: Brian Wilson - Casino de Paris




Que dire? Deuxième fois que je le vois en concert, et encore une fois un moment privilégié, somptueux et inoubliable.


Et 2012 dans tout ça????
Et bien il y a des albums que j'attends impatiemment!
Je pense ainsi aux albums des Shins, Nada Surf ou encore Soko....

Mais la chose qui m'enthousiasme le plus c'est la tournée de reformation des Beach Boys (Brian Wilson,Mike Love, Al Jardine, Bruce Johnston et David Marks) pour fêter les 50 ans du groupe!
S'il y a une date en France j'y serai! (et je vous raconterai bien sûr!!!)

Bonnes fêtes de fin d'année à tous et à toutes!!!

Marco xx

Album de Décembre


Bon alors pour être franc avec vous il n'y a aucun album qui m'ai réellement emballé ce mois...Comme je l'explique dans le podcast du mois, il y a moins de sorties d'albums en décembre...au profit de rééditions/compilations/best of et autres Greatest Hits en tout genre.
Certes j'aurais pu vous parler du dernier album des Black Keys "El Camino" plutôt encensé par la critique (les Inrocks et Magic en tête) mais j'ai jamais accroché avec ce groupe et à leur dernier album non plus bien que plus pop et commercial...
C'est pourquoi j'ai choisi de rendre hommage à une artiste que j'ai eu la chance de voir en live en 2007 et tragiquement disparue cette année: Amy Winehouse.
Ce n'est pas à proprement parler un véritable album posthume mais plutôt une collection de 12 chansons plus ou moins rares, à la qualité aléatoire mais qui démontre qu'Amy valait bien plus que les Adele, Duffy ...etc.
L'album comporte deux titres déjà présents sur l'album "Back to Black": "Tears dry on their own" et "Best Friends" dans des versions différentes et intéressantes.
On trouve des titres produits par Mark Ronson ou encore par Salaam Remi, producteur de "Frank" le premier album de la diva soul trash.
On trouve également deux duos: l'un avec le rappeur Nas "Like Smoke", mi réussi, mi raté, et l'autre avec le crooner Tony Bennett "Body and soul" lui très réussi par contre...c'est également le dernier enregistrement studio de Winehouse...






On trouve également un chouette titre très rétro et moderne à la fois comme seule Amy savait en faire:
"Our day will come".




Mais les trois véritables pépites de ce disque sont "The Girl from Ipanema" démo de 2002 où Amy Winehouse seulement accompagnée d'une guitare émeut comme jamais sur ce classique de la bossa.
La deuxième pépite est une reprise d'un tube des Shirelles, un des meilleurs girls group des 60's: "Will you still love me tomorrow?" sur lequel Amy s'en sort de façon formidable.
Enfin le disque se clôt sur une exce
ptionnelle reprise du méconnu et pourtant immense Donny Hathaway " A song for you".

Certes on peut reprocher aux ayant droits d'Amy Winehouse de vouloir peut être profiter des fêtes de Noël pour vendre par palettes entières ce disque mais il faut bien reconnaître que les titres proposés ici sont intéressants et constituent un bel hommage à Amy...

vendredi 23 décembre 2011

La Petite Chronique de Décembre 2011 - Classement de fin d'année et deux ou trois idées pour Noël

Hello tout le monde ! A l'heure où tout le monde s'amuse à faire son top des disques favoris de l'année, cette chronique proposera également le sien, totalement arbitraire et subjectif. Ainsi qu'une ou deux idées littéraires et cinématographiques. C'est Noël, ne boudons pas notre plaisir : écoutons, lisons, regardons jusqu'à l'indigestion !

Il est de coutume, en cette période de fin d'année, d'élire les meilleurs albums de l'année. J'ai cru remarquer que la grande tendance des classements était l'electro et l'expérimental, ce qui m'a un tantinet chagrinée. Je n'ai pas la prétention de désigner les meilleurs disques sortis cet année. Le top 5 qui va suivre sera donc tout à fait personnel, libre à vous d'y adhérer ou non. Sans ordre de préférence, voici donc les cinq disques que j'ai préféré durant l'année 2011 :

- Miles Kane, Colour Of The Trap : parce que ce tout jeune homme de 25 ans a prouvé qu'on pouvait faire un disque léger, pop et dansant tout en étant exigeant. Chaque chanson s'avère un single potentiel sans sonner commercial (cf : El Camino des Black Keys...). Élégant et enthousiaste.


- Anna Calvi, Anna Calvi : en un album, Anna Calvi instaure un univers et une atmosphère qui lui sont propres. Sombre, charnel et très cinématographique, il peut séduire ou rebuter. Vivement la suite.




- Kitty, Daisy and Lewis, Smoking In Heaven : la fratrie Durham montre ses talents de composition et offre un disque gai, rétro et sophistiqué, parfait pour mettre de bonne humeur – et danser si l'envie vous en prend. En plus du blues et rockabilly de leurs débuts, l'album révèle des influences latines, ska et r'n'b qui apportent du neuf dans leur musique.


- The Kills, Blood Pressures : le duo revient avec un excellent album. Pas le meilleur de leur discographie, certes, mais excellent tout de même. L'album se permet même des audaces gospel et un final magnifique – Pots And Pans. Que demande le peuple ?



- The Strokes, Angles : il y a le clan pour et le clan contre. Pour ma part, je ne peux que soutenir une fois de plus cet album qui me semble réussi – à part un ou deux morceaux peut-être, mais l'album n'est pas parfait non plus. Cet album sera-t-il le dernier du groupe ? Peu importe, en fin de compte, on peut simplement se réjouir qu'ils aient réussi à écrire des chansons de cette teneur.


Que dire à présent ? Que le meilleur film à revoir en cette période de Noël est L'étrange Noël de Monsieur Jack de Tim Burton et qu'une énième lecture de La Petite Fille Aux Allumettes d'Andersen est fortement déconseillée ?

Le plus sérieusement du monde, je vais vous donner deux conseils de films. Le premier est Les Quatre Filles du Docteur March de Gillian Armstrong. Parce que l'histoire des aventures de ces quatre sœurs au XIXème siècle marche à tous les coups – et que voir l'adorable Kirsten Dunst à douze ans ne peut pas être déplaisant.


Le second est Under Blackpool Lights. Les White Stripes se sont séparés en Février, et voir ce film incroyable, résultat de deux concerts filmés deux soirs d'affilée, est sans doute la meilleure façon de leur rendre hommage. Simple, sauvage et grandiose.


Un livre pour finir ? L'étrange vie de Nobody Owens de Neil Gaiman. Si l'histoire de ce petit garçon élevé par des fantômes et un vampire dans un cimetière ne se prête apparemment pas à l'atmosphère de Noël, je dirais juste que c'est l'un des plus beaux livres qu'il m'ait été donné de lire. Ce conte ne s'adresse pas seulement aux enfants, et c'est une histoire qui peut toucher et émerveiller. N'est-ce pas l'un des objectifs de Noël ?

Joyeux Noël à tous !

See you soon, ladies and gentlemen.

dimanche 18 décembre 2011

Mixtape de l'année

Pour fêter la fin de l'année rien de tel qu'une petite compil' pour se remémorer les artistes et groupes marquant de 2011!!

Vous pouvez la télécharger ici.

Et voici le tracklisting:

1)Undercover of darkness - The Strokes

2)Reckless Serenade - Arctic Monkeys

3)Heart in your heartbreak - The Pains Of Being Pure At Heart

4)If I had a gun - Noel Gallagher's High Flying Bird

5)If you wanna - The Vaccines

6)Les Plus Beaux - François & The Atlas Mountains

7)Rolling in the deep - Adele

8)Go outside - Cults

9)Pumped up kicks - Foster the People

10)Roman - Housse de Racket

11)Louder than ever - Cold War Kids

12)Everything goes my way - Metronomy

13)Like I Say - The Tellers

14)The Roller - Beady Eye

15)How come you never go there - Feist

16)Saying I love you - Girls

17)Come Closer - Miles Kane

18)Piledriver waltz - Alex Turner

19)Shake it out - Florence and the Machine

20)Every teardrop is a waterfall - Coldplay

21)OMG - The Streets

22)Elle me dit - Mika


samedi 17 décembre 2011

Mixtape de Noël


Pour vous j'ai concocté une petite compil' de chansons de Noël interprétées par plusieurs artistes/groupes "rock"....La plupart sont des classiques qu'il fait bon d'écouter en ces périodes de fêtes!!!
Vous pouvez la télécharger ici:

lundi 12 décembre 2011

Concours: Supergrass



Pour gagner l’album de Supergrass “Life on other planets” sorti en 2002, il vous suffit d’être le premier ou la première à répondre à la question suivante:


Quel est le nom du chanteur de Supergrass?


Le premier ou la première à envoyer la bonne réponse à likelylad@hotmail.fr gagne le cd!


Bonne participation!


Et le gagnant est: Jacob K.

Bravo à lui!



Album Culte de Décembre


WEEZER - The Blue Album (1994)

Weezer....donc, Weezer où la revanche des nerds!

Weezer c’est avant tout le groupe d’un seul homme, le binoclard Rivers Cuomo, nerd en chef mais surtout compositeur hors pair.

Avec son groupe et ce premier album magistral, il débarque en 1994 sur les cendres de Nirvana et le début de la Britpop.

Mais Weezer est un groupe américain qui tire ses influences...dans le rock et la pop américaine. La pop d’abord, si vous aimez les choeurs et les mélodies sucrées, weezer est fait pour vous. De ce côté là ils puisent pas mal leurs influences dans les chansons des Beach Boys mais aussi des Ramones. Le rock, ensuite, Weezer a un son heavy, deux guitares formant une sorte de mur son mi-punk mi-hard rock parfois. (Kiss est le groupe préféré de Rivers Cuomo)




Voilà pour le son, parlons désormais des dix chansons qui composent ce “Blue Album”, il n’y a rien à jeter tout est excellent! du heavy “My name is Jonas” à l’épique “Only in dreams”. Mais Weezer, c’est aussi un groupe à singles: Undone (the sweater song), Buddy Holly, Say it’n so. Tous sont de véritables tubes power-pop, qui se sifflotent après seulement une ou deux écoutes. Mention spéciale à Buddy Holly, dont le clip, réalisé par Spike Jonze, est peut être le clip le plus génial au monde! (du moins le clip préféré des fans de la série “Happy days”)






Vous l’aurez compris les singles sont justes énormes, mais le reste des chansons est du même tonneau et l’album s’écoute d’une traite.

Weezer signe ici un album fondateur de la pop US et continuera à signer de grandes chansons au cours de sa carrière, notamment sur l’ambitieux “Pinkerton” sorti en 1996, ou encore sur le court mais efficace “Green Album”

Si vous aimez la pop vous aimerez Weezer!

dimanche 11 décembre 2011

Keren Ann @ Salle Paul Fort Nantes 3 Décembre

Je me suis donc rendu à la Bouche D'Air (la salle Paul Fort) pour assister au concert d'une artiste que j'apprécie beaucoup: Keren Ann. Keren Ann qui a eu la bonne idée d'inviter son ami Doriand pour assurer sa première partie.

Doriand tout d’abord en première partie, je connaissais très peu (la chanson Johnny Flyer, sa reprise de Daho “Tombé pour la France”...) et c’était vraiment pas mal.

De chouettes textes livrés dans leur plus simple appareil en guitare voix (guitare assurée par Edith, qui a travaillé avec Bashung et Daho)

Un bon petit set du bordelais qui nous a gratifié de ses versions à lui des tubes “non non non” de Camelia Jordana, “Elle m’a dit” de Mika et “Bord de mer” de Julien Doré (eh oui il faut bien manger...)


Place ensuite à Keren Ann qui rentre sur scène accompagnée de son groupe sur les notes de “101” chanson qui termine son dernier album du même nom.

Le concert fait la part à ce dernier album avec notamment un “Sugar mama” plein d’entrain et le tubesque et sophistiqué “My name is trouble”.





Mais ce qui frappe les oreilles et les yeux c’est que Keren Ann sait tout faire!

Des morceaux rock (si si!) d’autres pop et des titres folk où seule à la guitare et à l’harmonica elle enchante comme jamais.

Quand on sait qu’elle écrit, compose, produit et arrange ses albums en plus...c’est vraiment une artiste complète.

Elle pioche les nombreux joyeux de ses autres albums tels que “lay your head down”, “i’m not going anywhere” ou encore “chelsea burns”, et joue également sa reprise du “Je fume pour oublier que tu bois” du regretté Alain Bashung.

So groupe assure grave également, mention spéciale à son guitariste qui a oeuvré avant pour les Wampas et qui sait tout jouer: Phil Almosnino.

Arrive la dernière chanson...Keren Ann et ses boys saluent le public qui l’acclame debout (la salle ne comporte que des places assises...) et c’est un véritable triomphe.

Elle revient pour deux derniers titres dont une reprise bien sentie de Joni Mitchell “Big yellow taxi”.

Puis un dernier rappel où elle chante seule acapella une dernière chanson en anglais, magnifique: ”It’s always you”.



Paul McCartney @ Bercy 30 Novembre 2011



Et oui j’ai fais partie des 18 000 veinards (tout de même) à avoir dégoté un billet (cher le billet quand même) pour le seul concert en France de Sir Paul McCartney au Palais Omnisport de Bercy dans le cadre de sa Tournée “Paul On The Run”.

Après 3h30 de TGV depuis Bordeaux et un quart d’heure de métro depuis Montparnasse, j’arrive devant la salle où j’attends l’arrivée d’amis venus de Saumur et Tours en voiture.

Une fois le groupe formé, nous nous dirigeons vers la file de queue pour la fosse...

La file s’étend sur plusieurs centaines de mètres...eh oui il y a du monde qui veut voir Paulo!! Dans la queue on entend parler français bien sûr mais aussi anglais et italien...Bref certains ont fait des déplacements importants.

Les portes s’ouvrent et nous arrivons lentement mais sûrement à l’entrée de la salle, vérification du code barre du billet...OK! on peut rentrer.

Nous nous positionnons à peu près à la moitié de la fosse, bien contents car on aperçoit la scène sans problèmes.





En fait Bercy est assez bien conçu: 1 fosse entourée de deux gradins latéraux et d’un gradin derrière, le tout abritant donc 18 000 personnes mais donnant quand même l’impression d’une salle de taille plus moyenne.

Après une longue attente, c’est sous les vivas que débarque l’ex Beatle, costume bleu et pantalon noir, il prend en main sa légendaire basse Hofner et débute le concert par un classique des Fab Four “Hello Goodbye”, nous aussi nous faisons Hello à Macca.

Les présentations étant faites McCartney va ensuite alterner titres archi connus des Beatles (Drive My Car, All My Loving qui cause ma première montée de larmes...) et titres des Winges (Jet), il joue même un titre plus obscur de sa riche carrière, un titre de The Fireman “See the changes”.

Mais bon, peu importe ce qu’il joue, la foule est aux anges et boit chaque note de musique. McCartney fait partie des légendes du rock que les gens paierait pour l’entendre chanter l’annuaire...!!

Après un chouette petit hommage au génial Jimi Hendrix avec “Foxy Lady” c’est un autre grand moment pour moi arrive avec “Paperback writer” qui rocke vraiment bien et dont bien sûr je chante comme beaucoup le refrain que tout le monde connaît par coeur.

S’ensuit un poignant “The Long and Winding Road” où Paul se met au piano...

Là encore je sens les larmes monter!




S’ensuivent des titres moins connus mais tous aussi bons avec notamment un “Maybe I’m amazed” excellent, issu de son premier album paru en 1970.

J’ai ensuite une pensée pour mon papa dont la chanson préférée est interprétée en mode country, le tout réussi “I’ve just seen a face” extraite de l’album Help.

Puis vient le véritable bijou qu’est “Black bird” où comment McCartney, tout seul à la guitare parvient à transmettre énormément de bonheur comme s’il jouait dans une minuscule salle...la claque!

Public français obligé, McCartney nous interprète “Michelle” qui n’est certes pas la meilleure de son répertoire (pour rester poli...) mais qui a le mérite de ravir la salle, et avec laquelle il réussit le miracle de ne pas tomber dans le too much...et ceci malgré la présence d’un accordéon!!

Après un titre des Wings c’est une succession de tubes qui s’ensuit avec “Eleanor Rigby” magnifique, un poignant “Something” dédié à George et un “Band on the run” qui envoie du lourd!

Avec quoi d’autres enchainer après cela?? Et bien avec la chanson un peu potache qu’est “Ob-la-di Ob-la-da” !!!

Puis vient ma chanson préférée du concert “Back In The U.S.S.R” qui d’une part rocke du tonnerre et qui est très accrocheuse avec son refrain à la Beach Boys....

Le final du set est de toute beauté avec notamment “Let It Be” et une version magistrale de “Hey Jude” où là encore les larmes montent....




Juste avant une chanson pour le moins explosive “Live and let die” durant laquelle nous avons droit à un véritable show à l’américaine (un peu trop selon moi) avec jets de feux et explosions pyrotechniques en tout genre.


Après une trentaine de morceaux Paul et son groupe (excellent bien qu’ayant un peu l’air de “requins de studio”) quittent la scène mais reviennent rapidement pour pas un mais deux rappels...

Un rappel pour le moins rock’n’roll où Paul se lâche à la guitare sur les bombes que sont “Helter Skelter”, “Get back” ou encore un “Day Tripper” d’anthologie (j’ai encore le souvenir du riff rugissant dans les enceintes...)

Au milieu de tout ça la délicate “Yesterday” interprétée sans chichis et avec beaucoup de classe.

Le concert s’achève sur une dernier medley des Beatles....




Que dire après un moment pareil???

D’abord que les concerts de plus de 3 heures, si extraordinaires qu’ils puissent être, et bien ça fait mal aux jambes et au dos!!!

Non plus sérieusement...énorme, magique, intemporel....voilà les adjectifs qui me viennent à l’esprit, même si je n’ai réalisé la portée de l’évènement que quelques jours après.


Un des 5 meilleurs concerts de ma jeune vie!





samedi 10 décembre 2011

Mister Heavenly @ La péniche 03/12/11

J'avais déjà évoqué le projet Mister Heavenly dans un article consacré aux géniaux et regrettés Unicorns.



L'album fut aux premières écoutes une relative déception, rapport aux projets passés des protagonistes, rappelons-le, Nick Thorburn (Unicorns/Islands), Ryan Kattner (Man man), et Joe Plummer (The black heart procession/Modest mouse/The shins). Le projet d'un groupe entre Nick et Ryan avait déjà été évoqué dès 2006 mais ne se concrétisa qu'en 2010, autour du terme "Doom Wop". L'idée était donc, à la fois de se moquer des tags à la "witch house" et de proposer une relecture du Doo wop 50's, avec des tempos ralentis et des propos sombres. Le résultat, 12 chansons de pop moderne, avec refrains imparables, formules absurdes/géniales (I am an hologram, modern version of the invisible man), qui visitent aussi bien un indie rock ultra efficace (Bronx sniper), une tentative reggae (Reggae pie) et donc, doo wop. Un album plaisant à écouter, qui ne laisse aucun doute planer sur l'entente entre les différents membres et sur leurs qualités de compositeurs.



Quelle ne fut pas ma joie d'apprendre leur venue dans cette petite salle lilloise, la bien nommée Péniche en ce soir de Décembre. Joie encore décuplée quand on sait que le génial acteur Michael Cera les accompagne à la basse pour ces quelques dates européennes !
Tristesse en arrivant dans la salle de voir que le génie de Nick diamonds et Honus honus est encore bien confidentiel, à en juger par le faible nombre de personnes présentes.
Et joie en voyant les membres du groupe tranquillement assis dans la salle, accessibles, simples... Joe Plummer était absent, remplacé par un batteur dont je n'ai hélas pas mémorisé le nom, mais Honus honus nous fit les présentations via Ipad, Joe à seattle, nous à Lille, Hello ! Joe passa d'ailleurs tout le concert avec nous, jouant de la guitare, du tambourin, de l'air-batterie, ou d'autres activités comme danser à poil, se déguiser en chinois ou se faire tuer par une copine à coups de couteaux. Fun.
Le groupe joua pendant une heure, toutes les chansons de son unique album, Out of Love, quelques unes que je ne connaissais pas, et une reprise des Misfits pour terminer. Le tout dans une bonne humeur fortement appréciable, quelques blagues, signalons d'ailleurs que Michael Cera a une maîtrise parfait du français, et de l'espagnol.

Un très beau concert, qui ne fait que renforcer mon admiration pour les membres du groupe, et quand même pour Michael cera. De quoi trouver ironique le nom de leur album "Out of love".

Podcast de Décembre



Comme chaque mois, vous pouvez écouter et télécharger un podcast décortiquant les sorties musicales de ce mois-ci.
Au menu du mois de Décembre She & Him, Phil Spector, Benjamin Biolay, Lulu Gainsbourg, Amy Winehouse (album du mois)
et Lana Del Rey.

Bonne écoute!

Marco

Podcast de Décembre 2011 by Likelylad

mercredi 7 décembre 2011

Syd Matters+François & The Atlas Mountains @ Théâtre Barbey Vendredi 25 Novembre



Je suis donc allé au concert de Syd Matters au théâtre Barbey, le groupe de Jonathan Morali, premier vainqueur du concours CQFD des Inrocks.

Il était prévu que ce soit François & The Atlas Mountains, révélation pop française de 2011 qui assure la première partie.

Il se trouve que le jour même François & The Atlas Mountains, ou du moins sa tête pensante François Marry, était programmé en showcase à la Fnac de Bordeaux.

Je me suis donc rendu au showcase où malheureusement trop peu de personnes ont assisté...

J’ai pour ma part vécu un moment privilégié.

Si le dernier album des saintais bénéficie d’une production majestueuse et d’arrangements, ce set acoustique guitare-voix permet de rendre compte de la beauté de certaines compositions. Je pense notamment à la délicate “Do you want to dance” qui clôt l’album “E volo love” ou encore la remarquable “les plus beaux”.

François Marry joue les chansons comme il le sent, et nous joue même de nouveaux titres. Il ne semble pas très à l’aise mais semble en tout cas profondément imprégné par sa musique, ailleurs.

A la fin du set, j’en profite pour faire dédicacer mon album et le féliciter et lui donne rendez-vous le soir même au théâtre Barbey.


Le soir même, François et son groupe au complet: synthés, guitare, et percussions variées (calebasse...) débutent par une version magistrale des “Plus beaux” qui rend vraiment bien en live. Nous avons ensuite droit à un mix entre titres de l’album “Plaine Inondable” et titres du dernier album. Pour faire plaisir aux locaux, ils interprètent également la sublime “Royan” et quittent la salle avec le single “Piscine”. Ils confirment en tout cas tous les espoirs portés en eux. Un groupe à découvrir si ce n’est déjà fait et surtout un groupe à suivre...François m’a parlé d’un projet de faire un album conçu pour la nuit...





Vient ensuite le tour de Syd Matters qui doit son nom à l’illustre Syd Barret des Pink Floyd.

Syd Matters c’est de la pop exclusivement chantée en anglais c’est souvent mignon et en tout cas très délicat, que ce soit à travers les arpèges de guitare où les harmonies vocales. Le groupe est venu défendre son dernier (et très bon) album “Brotherocean” sorti en 2010. Mais les autres albums ne sont pas en reste, nous avons ainsi droit à la sublime “To all of you” extraite de “Someday we will foresee obstacles” paru en 2005.

Le son est impecc et si la plupart des titres sont lents et doux il y a quand même quelques passages plus pêchus qui démontrent qu’ils savent varier les styles.

Bref un bon concert de pop qui démontre qu’en France on est aussi capable de composer et interpréter de bonnes pop songs!!

France rocks!