mardi 28 juin 2011

Et si je m'en vais avant toi - Etienne Daho



Je voulais vous faire partager une chanson méconnue du dandy pop français par excellence, j'ai nommé Etienne Daho.
Il s'agit d'une reprise en mode électropop d'un titre de Françoise Hardy sorti en 1972.
Daho convie ici en duo la grande Françoise Hardy avec laquelle il partage sur ce titre une complicité certaine.
La chanson figure en face B du tube "Tombé pour la France".
C'est une merveille de chanson pop avec un joli texte sur la météo!
Hardy et Daho se répondent à merveille et nous font passer un agréable moment!

The Unicorns / "We make it or we die"

L'article sur les moldy peaches m'a donné envie de parler d'un autre groupe qui, bien que très diffèrent musicalement du groupe d'Adam Green et Kymia Dawson, me semble animé par un état d'esprit assez similaire.

The unicorns donc, trio canadien composé d'Alden Ginger/Penner, Nick Diamonds/Thorburn, J'aime Tambeur/Jamie Thompson ont proposés de 2002 à 2004, une pop à la fois complexe et... enfantine. Ils ne sont responsables que d'un seul réel album, Who will cut our hair when we're gone ? (leur tout premier album, Unicorns are people too n'étant sorti qu'à 500 exemplaires) qui reçut à sa sortie un succès critique conséquent, et permis aux Unicorns d'obtenir un certain statut culte dans une petite communauté indé, renforcé par des performances lives parfois surprenantes.
L'album apparaît d'ailleurs dans un épisode de la série How I met you mother.



Les thèmes abordés sur cet album sont plutôt morbides, pusqu'il s'ouvre sur un morceau intitulé "I don't wanna die" pour se refermer sur "Ready to die", avec entre deux 3 titres portant le mot "ghost"...mais rien de déprimant là dedans, bien au contraire. Cet album me transporte dans un autre monde, par le chant de Nick et Alden, par ses claviers débiles, par la flute de Sea ghost et les multiples détails qui en font quelque chose d'unique, par ses paroles, qui savent être parfois très poétiques mais aussi... obscures ("Bananas help me unwind, watermelon makes it awesome "), par le côté très décalé et un peu bordélique mais qui ne vient jamais mettre en péril de superbes petits tubes, même sans réels couplets/refrains, qui m'accompagnent depuis quelques années maintenant.


Je me souviens, je devais encore être au collège, mon frère écoute en boucle cet album dans la voiture. Ça serait mentir de dire que ça a changé ma vie, à ce moment là, j'ai juste dû foutre "I was born (a Unicorn)" sur une compilation, entre les kooks et les strokes... Et puis j'ai écouté l'album, réécouté, réécouté encore... Je me suis intéressé au groupe et à ce genre de musique, notamment leurs amis canadiens d'Arcade fire ou Spencer Krug/Dan Broeckner de Wolf parade...Coup de coeur.


Par la suite, Nick Diamonds a sorti 3 superbes albums avec Islands, dans un style assez similaire en plus "sérieux", un album plus classique sous le nom de Human Higway, et plusieurs autres collaborations, et est petit à petit devenu l'un de mes artistes favoris (disons, dans le top 20).
Alden Penner a sorti un excellent album avec Clues, groupe formé avec Brendan Reed, ex Arcade fire, et à lui aussi participé à différents projets, fondant notamment un label, Villa villa nola.

Cette année a vu la sorti d'un Ep solo d'Alden, assez éloigné des sphères dans lequel il officiait jusque là, mais néanmoins très bon.

Et j'attends avec une immense impatience l'album prévu pour le 16 Août de Mister Heavenly, supergroupe formée de Nick, Honus Honus de Man Man, Joe Plummer de Modest Mouse et The shins, autrement dit, que des personnes que j'estime beaucoup...

dimanche 26 juin 2011

Arnaud Fleurent-Didier @ Bordeaux Théâtre Barbey



Arnaud Fleurent-Didier: l’énigme de la chanson française?

Pas de première partie malheuresement, c’est donc à un concert court que je m’attends…C’est devant un public de quadras que le parisien, auteur d’un album remarqué en 2010, « la Reproduction », démarre son set, sa basse entre les mains. Derrière lui un écran sur lequel sont projetés de petits films, avec lui un batteur et une pianiste.
Finalement Arnaud Fleurent-Didier va jouer un set d’une durée honnête d’1h30. Multi-instrumentiste, il assure la plupart du temps la basse, mais empoigne également une guitare électrique à l’occasion, quand il n’est pas en train de jouer du clavier. Je dois dire que les riches orchestrations de « la Reproduction » sont parfaitement rendues, et ceci malgré le faible nombre d’instruments sur scène, contribuer à rendre aux morceaux une qualité certaine.
Néanmoins les chansons du jeune trentenaire parisien nous soumettent à un paradoxe: d’un côté les chansons sont très bien structurées, avec de très bons arrangements et un style affirmé, de l’autre elles se montrent énervantes par quelques tics vocaux et surtout par ses textes « bobos » à mort ne s’adressant qu’à un public particulier et rendant aux chansons un côté pédant assez insupportable comme sur le « Risotto aux courgettes » (quel titre de merde!)
C’est à mi-concert que retentissent les premières mesures du fantastique single « France-Culture » sorti à la fin 2010, chanson avec laquelle Arnaud Fleurent-Didier démontre tout son talent de songwriter avec un texte génial quasiment parlé le tout sur une superbe orchestration.
C’est après un rappel de trois titres, parmi lesquels on trouve une reprise de Pierre Vassiliu (si si!!à qu’Arnaud Fleurent-Didier conclut son set, visiblement content de la réception du public bordelais.

samedi 25 juin 2011

Pains Of Being Pure At Heart @ BT 59 Bordeaux





C’est en arrivant devant la salle du BT 59 à Bordeaux-Bègles que j’aperçois le guitariste et chanteur des Pains Of Being Pure At Heart Kip ainsi que la joueuse de clavier, attablés au café jouxtant la petite salle bordelaise. Ils se font interviewer par une radio locale. Je patiente donc un peu afin de pouvoir échanger quelques mots avec les deux musiciens. Je les félicite pour la qualité de leurs chansons et la richesse de leur son. L’échange est court mais sympa, et j’ai pu sentir qu’ils étaient autant timides que moi si ce n’est plus.
Vient finalement l’heure du concert devant un maigre public, débute alors une première partie locale dont je ne peux vous citer le nom mais livrant une pop assez mélodique mais portée par une voix pas assez à la hauteur des compos pourtant intéressantes. Vient ensuite une autre première partie, assurée par un groupe poitevin, manquant de mélodies à mon goût et un peu trop bruitiste.

Après l’installation des instruments des Pains Of Being Pure At Heart par leurs roadies, je me cale devant la scène afin de ne pas louper une miette du concert.
Le combo américain démarre son set par le single « Belong » extrait de l’album du même nom, deuxième album déjà au compteur du groupe, disque très réussi, produit par Flood. Première constatation, le son est excellent, riche et puissant, chaque instrument est audible, les guitares, gorgées de réverb’ et de distortion, la basse ronde et la batterie dynamique. Seul regret, on ne distingue que trop peu le clavier. Peu importe, on se laisse emporter par ces chansons efficaces en diable et imprégnées de mélodies pop imparables, cachées derrière ce mur du son si caractéristique qu’on pourra le qualifier de « noisy pop » ou de « shoegazing ».
Deuxième constation, le groupe est une bande de nerds très attachants! On sent qu’ils ne sont pas à l’aise sur scène, sous les spotlights mais qu’ils font de leur mieux possible pour surmonter leur timidité. C’est plutôt touchant et maladroit et l’on ne peut que ressentir de la sympathie pour eux.



Après Belong, le groupe délivre un brelan gagnant et tubesque composé, du fantastique single « Say no to love » sorti en 2010, de la bombe noisy « 103″ extraite du maxi « Higher than the stars » et du single « Heart in your heartbreak » comportant cette formidable ligne: « She was a heart in your heartbreak, she was a mis in your mistake ». Le tout est délivré avec une énergie et une candeur juvénile des plus rafraîchissantes.
Le set se poursuit alternant les pépites de leur premier album album éponyme et de Belong pour mon plus grand bonheur. Le set s’achève (trop court!!) après seulement 12 chansons, mais Kip revient seul sur scène en rappel nous interpréter un « Contender » de toute beauté dans un style épuré, preuve qu’il en est que derrière tout le son des Pains Of Being Pure At Heart se cache un songwriter et un mélodiste pop hors pair. Puis Kip est rejoint sur scène par les autres musiciens, et terminent leur concert par l’impeccable « This love is fucking right ».
Les Pains of Being Pure At Heart démontrent ainsi qu’ils sont l’un des groupes indés américains les plus intéressants de ces dernières années, et que leur musique avec ses relents de shoegazing et de noisy pop, est l’une des plus efficaces et agréables à l’heure actuelle.
Le seul reproche qui pourrait leur être fait est un manque d’originalité dans l’écriture, mais face à tant de naiveté et de fraîcheur, il est bien difficile de leur en vouloir!

jeudi 23 juin 2011

Screaming Maldini + Johnny Foreigner + Miles Kane @ Gare St Sauveur / Lille

La Fnac de Lille organisait cette année, un mini festival gratuit, Across the channel avec la venue de, par exemple, Connan Mockasin, et surtout ce mercredi, de Metronomy, puis Screaming Maldini, Johnny Foreigner et Miles Kane.

J’arrive hélas trop tard au showcase de Metronomy, et me retrouve donc à attendre dans le couloir attenant à la salle… Le son, pas l’image, on part après 2 chansons, avec beaucoup de regrets vu la qualité du groupe et de ce qu’on entendait.

Direction ensuite la gare st sauveur, siège de nombreuses expositions et évènements mais dans laquelle j’allais pour la première fois assister à un concert. La soirée s’ouvre avec 2 groupes signés sur le label roubaisien Hip hip hip, et qui font actuellement une tournée ensemble en France. Screaming Maldini, 6 jeunes anglais vêtus de rose et blanc, entre en scène. Je n’avais jamais entendu le groupe avant et ce fut plutôt très agréable. Ils délivrent une pop joyeuse et originale, grâce notamment à l’association du chanteur/guitariste et de la superbe chanteuse/clavier/xylophone/danseuse. On retrouve également un trompettiste, des claviers et des chœurs tout à fait charmants. De l’indie pop orchestrale donc, évoluant parfois vers un rock très bruyant et s’autorisant même quelques digressions jazzy.  Une belle énergie et pleins de petits tubes parfaits pour l’été, avec ce qui faut de bizarrerie et d’originalité !

Ensuite, Johnny Foreigner, trio indie très productif, qui ne m’avait cependant jamais vraiment séduit sur album, depuis leur découverte en 2008. Le genre de groupe que je trouve sympathique, mais qui n’avait, en dehors de quelques chansons, jamais réussi à capter toute mon attention… avec cette sensation d’entendre un peu toujours la même chose… Ce concert sera peut être ma porte d’entrée à leur musique. En effet, avec un formule simple : un batteur, un guitariste chanteur, une bassiste chanteuse, le trio se révèle ultra efficace et délivre ses bombes indie-punk-rock avec une joie non feinte. La voix du chanteur Lex est excellente, rappelant à certains moments Stephen Malkmus de Pavement, à d’autres, Eddie Argos d’Art Brut, pour cette façon de parler/chanter, mais c’est surtout son jeu de guitare qui impressionne ! L’ambiance est excellente, et ne retombe pas pendant les morceaux les plus calmes du groupe. Ils semblent vraiment heureux du concert de ce soir, ponctué de petites blagues (« what’s the french for…. » ), même si le batteur à l’air de vouloir vite en finir, rappelant à l’ordre son ami plutôt bavard. Un bon moment, même si le public semble connaître aussi peu le groupe que moi.

Enfin, c’est le tour du très attendu Miles Kane. La salle est remplie à bloc et le public très motivé. Il faut que je précise que je n’ai guère aimé l’album solo du monsieur, qui en dehors de quelques chansons m’a paru plutôt…médiocre. J’ai cependant de la sympathie pour Miles Kane, j’avais adoré les Last Shaddow puppets, et je n’ai rien contre le fait qu’il soit bloqué dans les sixties… Seulement, son album m’a paru manquer de chansons, tout simplement, la meilleure chanson de cet album n'atteint pas le quart de la qualité d’écriture de n’importe quel morceau des LSP… Bref, je ne comprends pas l’engouement autour de cet album, et le concert de ce soir va encore accroître cette incompréhension. Ils entrent en scène, et là surprise, le son est pour la première fois de la soirée, mauvais et viendra surement gâcher ce concert. C’est peut être un choix de leur part, de donner un son crade, j’en sais rien, en tout cas, les instruments, tout comme la voix de Miles Kane sonnent vraiment mal, le son est brouillon, la voix de Miles limite canard à certains moments...  Il n’y a cependant pas de débat, le groupe est bon et en place (coucou Eugene Mc guinness, le guitariste qui ferait mieux d’écrire un successeur à son premier album), Miles joue bien avec le public, avec des œillades appuyées à certaines demoiselles. Les chansons que je trouvais bonnes le sont toujours, le reste…Le concert est assez court,  il ne joue que des chansons de cet album solo, ainsi qu’une reprise de Hey Bulldog des Beatles. Le public est en délire, pogo, slams ...Et je ne comprends vraiment pas.
Enfin, si vous aimez l’album, je suppose que vous allez adorer en live, pour ma part, contrairement à Johnny Foreigner qui m’a conquis sur scène, je ne retenterais pas l’expérience Miles Kane de ci tôt, et le trouve encore plus surcoté...

Globalement une bonne soirée avec deux belle découvertes et des questions sur les raisons du succès ou de l'anonymat d'un groupe.

The Moldy Peaches



Je tiens à vous présenter un groupe qui se limite à -soyez-en sûrs- bien plus que (l'excellent) Who's Got The Crack, que vous connaissez sûrement par la cover des Libertines dans les Babyshambles Sessions, ou que Anyone Else But You (BO de la magnifique soundtrack du film Juno).

Les Pêches Moisies, groupe de freaks composé principalement d'Adam Green et de Kymia Dawson, issu de la scène underground qui a frappé New-York fin des 90' avec comme style musical l'anti-folk, mélange très particulier de folk et de punk; ils en sont probablement les uniques témoins- la plupart des autres n'ayant pas sorti de CD-. Soutenus par de nombreux indies en quête de renouveau musical (soyons honnêtes, la période post-nirvana est au niveau du rock très pauvre), ils en rigoleront même; c'est Kymia Dawson qui dans un reportage à leur attention dit à Adam Green: "These are fucking intellectuals listening to our music".

Si d'une part ce groupe n'est pas à prendre trop au sérieux, il ne le veut d'autre part surtout pas! L'une arrive sur scène avec des oreilles de lapin, l'autre la suit déguisé en Robin des Bois, un autre en homme préhistorique, un autre en super-héros,etc. Cela se relate dans leurs paroles tantôt drôles, souvent vulgaires ou même (à première vue!) dépourvues de sens mais qui ne nous lâchent pas. Ainsi on retiendra: "I wanna be a hippie, but i forgot how to love"; "I'm running out of ethnic friends"; " Who mistook the steak for chicken?/Who am I gonna stick my dick in?" et beaucoup d'autres. Ils feront même un rap témoignant de leur désespoir face à la scène musicale "rap" et "dance" de l'époque.

Bref, un groupe petit, discret, sous-produit et...inactif mais qui ne nous laisse pas indifférents. Je vous le conseille très vivement.

mardi 21 juin 2011

Doherty en concert en France...


Peter Doherty annonce des nouvelles dates en France . Pour tout ceux qui l'ont pas encore vu en solo, voici les dates :

01-10-2011 : Transbordeur Villeurbanne 28-09-2011 : Le Bikini, Toulouse
5-11-2011 : Cirque Jules, Amiens

bons concerts !

lundi 20 juin 2011

The bravest ghost - The sparrow and the seed

The sparrow and the seeds est l’œuvre d’un jeune homme d’à peine 20 ans, Sean Craib-Petkau, ayant déjà sorti quelques albums sous le nom de The Bravest Ghost ou Welcome to Reykjavik.  Je n’en avais absolument jamais entendu parler avant il y a quelques jours,  j’ose penser que vous non plus, et j’ai un peu envie de dire, merci l’internet. A la faveur d’une pochette et d’une description intéressante, je me suis retrouvée à écouter cet album après un anniversaire arrosé, dans un état comateux et …mélancolique. Et boum, cet album qui aurait d’ailleurs très bien pu m’ennuyer 2 jours plus tôt, m’a touché, tout simplement.
Le mec fait donc de la folk, il est fan de bob dylan, il ne propose rien de nouveau, il existe surement des dizaines de jeunes hommes  capables de produire ce genre de musique....ou pas.  Il y a d’abord cette voix, comme le titre de son précédent EP, The Nicotine Hymns l’indique, notre homme fume sûrement trop  et à, pour son jeune âge, une voix profonde et légèrement abimée, pour un chant honnête et émouvant, qui dispense des paroles personnelles et très bien écrites. Et la musique, folk donc, une guitare, souvent seule, parfois accompagnée par un discret harmonica, un banjo ou une trompette, distille des mélodies délicates qui sentent l’Amérique… Le tout est autoproduit, ce qui renforce l’impression de simplicité, de proximité et de sincérité de cet album.
Simplement, une collection de bonnes chansons, bien écrites, personnelles, posées et parfois tristes, dont je n'attendais rien et qui m'ont particulièrement touchées. Une excellente découverte que ce canadien de, rappelons-le, seulement 20 ans, que je ne manquerai désormais pas de suivre...

(coucou seule et unique vidéo de the bravest ghost sur youtube)


Damon Albarn-Apple Carts


Nouvelle ballade touchante et mélancolique du meilleur songwriter anglais de ces 20 dernères années...Comme toujours sa voix fait des merveilles!!!
Chanson extraite de son nouvel opéra intitulé " Dr Dee".

dimanche 19 juin 2011

Film: La Bande Du Drugstore (2002)



Présentation:

Dans la France des années 60, celle qui dort avant la "révolution", les jeunes s'ennuient et découvrent la vie et la contestation, les joints et les Beatles, le flirt et les boîtes de nuit. Philippe, Marc, Charlotte et Sophie enragent de ne pas pouvoir vivre plus vite, plus intensément, ils ne croient qu'en eux et veulent refaire le monde. Portrait fidèle de la jeunesse d'avant la pilule, La Bande du drugstore, sur fond d'Otis Redding, Them et de Jacques Dutronc, se situe à mi-chemin entre La Fureur de vivre et Mes meilleurs copains : tantôt sombre et désabusé, tantôt plein d'espoir et drôle, le film de François Armanet garde en lui une certaine nostalgie de ces 10 années qui ont tout changé.
Ce qu'il faut savoir c'est que le film est tiré du bouquin du même nom, lui aussi de François Armanet.
Il dépeint donc le quotidien de 4 parisiens, 2 filles, 2 mecs dans les 60's qui n'ont donc pas encore vécu Mai 68 mais qui vont connaître l'avènement du rock et de la pop et la libération sexuelle. Le film décrit leur jeunesse faite de flirts, fêtes...bref la vie de tout adolescent, rendant le film intemporel et accessible à notre génération. Le film tire son nom d'une bande de jeunes parisiens friqués, des minets, qui fréquentaient les mêmes boites et magasins branchés des Champs Elysées, et que l'on surnommait donc la bande du drugstore. Dutronc a écrit une chanson, qui figure dans la B.O, "Les Playboys" au travers de laquelle il se moque de cette jeune aristocratie bien soucieuse de son apparence...

Bande-annonce:


Les - du film:
-rythme assez lent
-peu de rebondissements
-sentiments des personnages fades voire mièvres
-parisianisme et côté "bobo" assez énervant

Les + du film:
-la B.O d'époque: que des classiques
-les jeunes acteurs, tous très bons
-les seconds rôles: Thierry Lhermitte, Alain Bashung...
-l'atmosphère de l'époque bien restituée
-chouette portrait des sentiments adolescents

Conclusion:
Film plaisant à voir, on passe un bon moment malgré certains aspects un peu énervants.

Le film existe en DVD mais est épuisé...n'ayez donc pas de scrupules à le télécharger ici:

Page facebook

La page sur facebook est disponible ,voici le lien : in-search-of-albion.blogspot.com/ .

samedi 18 juin 2011

le livre qu'il faut lire

Le livre qui faut avoir lu , bon je sais il vient pas de sortir mais ça reste quand même un super livre incontournable . D'un auteur aussi talentueux que raté .

Voila le résumé : Arturo Bandini est un jeune homme de 20 ans qui tente désespérément de devenir un grand écrivain. Il s'installe à Los Angeles dans un hôtel sordide avec très peu d'argent en poche. Mais l'histoire commence quand il rencontre Camilla, qui est serveuse dans un café .

Et bonne lecture , si ça vous a donné envie de le lire .

La petite chronique de Juin

Il y a un curieux bruit de locomotive. L'impression de voyager dans un train qui sillonne l'Angleterre en plein milieu du XIXème siècle. Bon, d'accord, je vais sans doute un peu loin.

Il n'empêche qu'avec son petit instrumental malin (Europe by Train) Neil Hannon installe d'emblée une atmosphère, où que vous vous trouviez. A la fois drôle et raffinée, très anglaise évidemment – malgré la nationalité irlandaise du bonhomme, mais ce genre de chose arrive souvent. Un plaisir exquis. Alors, plutôt que de vous ennuyer davantage, et puisque je peux pas distribuer les albums de Neil Hannon au tout venant, je me contente de mettre ici un extrait du formidable Liberation de The Divine Comedy.

Si comme moi, la chaleur vous effraie et que vous préférez rester chez vous à lire des livres mais que vous n'avez rien sous la main, un conseil : lisez Viviane de Jean Lorrain.

Cette petite merveille de trente-six pages est un « conte en un acte », qui réécrit la légende de Merlin et de la fée Viviane. Vous savez, la fameuse histoire du vieux barbu qui se fait voler un sortilège par la séduisante rouquine... Le texte a été écrit en 1885 et se lit davantage comme un conte ou un poème qu'une pièce de théâtre : le lecteur a droit à une description intégrale des décors et des personnages au début du livre, ainsi que de la moindre action de Viviane et Merlin. Ce qui ne rend pas la lecture ennuyeuse, au contraire : les descriptions sont courtes mais l'on comprend vite que la pièce de Jean Lorrain est impossible à représenter sur scène, tant les décors et les effets spéciaux exigés sont importants. Ça n'en reste pas moins un moment très agréable, presque magique. Et, oh miracle, le livre est intégralement disponible sur internet dans sa forme d'origine ou presque :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k816115


Je vous laisse à regret. A bientôt, ladies and gentlemen !

vendredi 17 juin 2011

Marco's covers

The Liberteeth - About You by Likelylad


si vous avez des idées de reprises à faire hésitez pas à poster vos commentaires!! Pour ce mois-ci je reprends The Jesus and Mary Chain.
Marco

The Libertines- There are no innocent bystanders



Trailer du documentaire de Roger Sargent sur la tournée de reformation des Libertines à l'été 2010.
Pas d'infos sur une éventuelle sortie au cinéma ou en DVD...à suivre


Summer Mixtape


Bientôt l'été!! Quoi de mieux que d'écouter des pop songs légères en bronzant comme des fainéants!!!
A écouter sans modération!!!
Marco



Tracklisting:


1)Warm Heart of Africa (featuring Ezra Koenig) - The Very Best
2)Holiday - Vampire Weekend
3)Island in the Sun - Weezer
4)Sunny Adventure - Best Coast
5)Sunny Afternoon - The Kinks
6)Sunshine girl - Herman's Hermits
7)Summertime Clothes - Animal Collective
8)Summertime - Billie Holiday
9)Summertime Blues - Eddie Cochran
10)Saddest Summer - The Drums
11)The Summer - Coconut Records
12)Keep An Eye On Summer - The Beach Boys
13)Almost Summer - Kim Fowley
14)The Sweet Sounds Of Summer - The Shangri-Las
15)Summer Babe - Pavement
16)Walking on Sunshine - Katrina and the Waves
17)Hello Sunshine - Syd Matters
18)Sunshine and clouds(and everytime proud) - Clap your hands say yeah
19)Here Comes the Sun - The Beatles
20)Everything Under The Sun - The Ronettes

pour télécharger la mixtape:

http://www.mediafire.com/?bv7aykf76ua0ue0



jeudi 16 juin 2011

Erland and the carnival - Nightingale

Deuxième album pour ce supergroupe formé de Simon Tong (The Verve, The good, the bad & the queen, Blur), David Nock (The orb, The cult, The fireman avec Paul Mc Cartney) et Erland Cooper, singer songwriter et un superbe bon en avant.
En effet, si leur premier essai éponyme sorti l'an passé comportait déjà quelques magnifiques moments et posait les bases de leur musique, à savoir de la pop anglaise teintée de psychédélisme, et fortement marquée par la musique folk britannique, la formule s'affine sur Nightingale, composé de 13 joyaux qui en font l'un des meilleurs albums sortis de l'autre côté de la manche ces derniers années.
So tired in the morning, le titre d'ouverture résume à elle seule un album riche et torturé : une excellente mélodie, limpide et efficace, contrebalancée par des claviers et guitares vicieuses et inquiétantes. Erland and the carnival parvient en effet tout au long de cet album à un équilibre parfait entre évidence pop et psychédélisme étrange et hypnotique. Le groupe écrit ainsi une nouveau chapitre dans la pop anglaise, avec un album inventif, varié et parfaitement maitrisé, qui ne se laisse jamais dépassé par ses nombreuses et évidentes influences mais parvient au contraire à imposer sa personnalité. Nightingale peut demander plusieurs écoutes, afin de s'habituer à cette atmosphère sombre derrière les refrains imparables et les choeurs, afin de déceler la subtilité et l'originalité de ses arrangements ...mais quand le charme agit, il ne vous lâche plus.



mardi 14 juin 2011

Podcast de Juin


http://www.mediafire.com/?mpa69uu69b6dug9


Au menu: Etienne Daho, Bon Iver, Arctic Monkeys, Coldplay, Herman Düne et Florent Marchet/Gaétan Roussel...

Bonne écoute!!!

Dj Marco



Podcast de Juin 2011 by Likelylad

Album du Mois de Juin: Arctic Monkeys

Arctic Monkeys: Suck it and see

Deux après la parution de l’album Humbug à l’accueil mitigé, les lads de Sheffield, les Arctic Monkeys reviennent avec un déjà quatrième album au titre osé: “Suck it and see”.

C’est déjà le cinquièment album en 5 ans pour leur leader et songwriter Alex Turner, qui outre les albums des singes de l’arctique a également publié la bande originale du film Submarine, et l’album des Last Shadow Puppets avec son compère Miles Kane. Autrement dit il est l’un des auteurs les plus prolifiques de sa génération.

L’album démarre fort avec le puissant mais efficace “She’s thunderstorms” puis vient l’un des joyaux pop du disque qu’est “Black Treacle” avec son refrain catchy et son riff malin.

Malheureusement l’album baisse un peu en qualité par la suite avec notamment un durcissement de son son comme sur les titres “Brick by brick” chanté par le batteur Matt Helders ou encore le single stoner “Don’t sit down because I’ve moved your chair” qui n’auraient pas dépareillé sur l’album précédent, Humbug.

Néanmoins c’est une seconde moitié d’album époustouflante qui nous attend avec ainsi les bijoux de pop mélodique tels que “Love is a laserquest” ou encore “Suck it and see”.

On y retrouve également un superbe titre, déjà paru sur la B.O du film Submarine, à savoir “Piledriver Waltz” qui contient certainement les plus belles paroles de l’album “if you try to walk on water, make sure you’re wearing comfortable shoes”.

C’est donc un retour en forme certain du groupe et qui permet d’affirmer encore, comme si cela était encore nécessaire, qu’Alex Turner, en plus d’être un parolier de talent, est sans doute le meilleur songwriter anglais de sa génération.





lundi 13 juin 2011

Album Culte de Juin

Année de parution: 1966


Pour ouvrir cette rubrique mensuelle consacrée aux albums cultes du rock, j’ai choisi de vous parler de mon album préféré de tous les temps, signé par mon groupe préféré de tous les temps, j’ai nommé Pet Sounds des Beach Boys.


Nombreux sont ceux qui considèrent Pet Sounds comme le plus grand album de pop moderne de tous les temps( et moi le premier). Loin de leurs impeccables premiers titres de surf music fraîche pour teenagers insouciants (Surfin’ USA, Fun Fun Fun....), la musique de cet album constitue une véritable cathédrale pop, construite par un seul homme, l’âme des Beach Boys, Brian Wilson. Ayant totalement digéré les avancées des Beatles sur Help! (1964) et surtout Rubber Soul (1965), le leader, aîné de la fratrie Wilson (Carl à la guitare, Dennis à la batterie) compose ici de mini-symphonies de poche aux harmonies complexes, aux arrangements démentiels pour l’époque, aux expérimentations sonores multiples (sonnette de vélo sur You still believe in me, bruit de train sur Caroline No) et aux paroles osées cosignées avec le parolier Tony Asher au grand dam de Mike Love cousin des Wilson, chanteur principal et co-parolier habituel. Adieu filles en bikini (California girls), planches de surf (Surfin’ safari) et bolides ensoleillés (I get around), place à des textes matures et plus introspectifs (I just wasn’t made for this time, visionnaire). De God only knows (la plus belle chanson du monde selon Paul McCartney), à Wouldn’t it be nice en passant par Don’t talk (put your head on my shoulder), les interludes instrumentaux Pet Sounds et Let’s go away for a while ou le standard revisité Sloop John B, tout n’est que génie, magie et féerie. Un album pop intemporel d’une richesse musicale magistrale, une ode à la jeunesse et au bonheur éternel, une pièce d’art d’une pureté inouïe.


Pour finir je vous laisse avec une citation du grand Neil Young à propos de Brian Wilson:

“To me he’s like Mozart, Chopin or Beethoven, he’s one of them”.