dimanche 31 juillet 2011

Buddy Holly-Words Of Love


Aujourd'hui j'ai ressenti le besoin de vous parler d'une chanson que j'adore:Words Of Love par l'un des pionniers du rock'n'roll, j'ai nommé l'immense Buddy Holly. Ce titre doux et rêveur a tout d'abord une valeur historique, car influencé par une technique découverte par Les Paul (les guitares Les Paul c'est lui!) Buddy Holly utilise pour une première dans l'histoire de la pop musique les overdubs. Autrement dit, plusieurs pistes de chant sont superposées, créant ainsi un son plus riche et plus harmonieux.
Ce joli morceau a également eu une valeur séminale pour de nombreux groupes pop, à commencer par les rois incontestés des 60's les Beatles. Les Fab Four qui ont notamment repris plusieurs titres de Buddy Holly au cours de leur carrière, Words of Love inclus:

Cette chanson de facture assez basique (Trois accords: La,Ré, Mi) mais porté par un riff malin et la douce voix de Holly overdubbée s'avère être une pure ballade, intemporelle.
Ce titre s'éloigne donc pas mal des tubes plus rock'n'roll de Holly tels que le sont "It's so easy" ou "That will be the day". Words of Love s'apparente plus à un cousin de "True love ways" ou de "Everyday".
Toujours est-il que cette pop song me touche beaucoup aussi bien par sa simple beauté musicale que par l'innocence et la pureté adolescente de ses paroles: "Hold me close and tell me how you feel, tell me love is real..."

L'année 2011 a vu la parution d'une compilation hommage à Buddy Holly, "Rave on: a Buddy Holly Tribute" sous l'impulsion de Paul McCartney (grand fan de Holly et possesseur des droits des chansons de Holly). On y retrouve des artistes variés tels que Fiona Apple, Julian Casablancas, les Black Keys et bien sur Paul McCartney himself.
Pour la reprise de Words Of Love c'est Patti Smith qui s'y atelle, voici sa version:


Voilà j'espère que je vous aurai donné envie de découvrir cet immense artiste de la pop américaine, disparu bien trop tôt en 1959 ("the day the music died") mais qui aurait eu 75 ans cette année...

samedi 30 juillet 2011

Telekinesis - 12 desperate straight lines

Telekinesis est l'oeuvre d'un seul homme, Michael Lerner, qui nous livre ici son deuxième album. Et on est exactement dans la même lignée que le premier éponyme, une power pop tout ce qu'il y a de plus simple et basique, le genre de pop songs qu'on ne serait pas surpris de retrouver dans the O.C. ou n'importe quelle film ou série teenage... Oui, mais ça marche, chacune des chansons étant remarquablement bien écrite, sans complexe et avec sincérité.





L'album est une nouvelle fois produit par Chris Walla de Death Cab for Cutie, et on pense en effet beaucoup à ce groupe, ainsi qu'à Fountains of wayne, Weezer ou Teenage fan club. Il vit le jour suite à une douloureuse rupture amoureuse, les thèmes abordés sont donc relativement plus sombres que par le passé mais les 12 chansons qui composent cet album restent un grand bol d'air frais, de refrains pop parfaits qu'on se retrouve à fredonner, parfaitement produits, parfois acoustiques, parfois franchement rock, toujours rafraichissant, avec une voix timide un peu en retrait. Aucune surprise donc, aucune nouveauté, Michael s'en tient à la base, couplet/refrain, basse/batterie/guitare et propose avec humilité des pop songs qui ne changeront surement la vie de personne mais qu'on retrouve néanmoins toujours avec grand plaisir.





Bonus : l'homme reprenant Baby de Justin Bieber

lundi 25 juillet 2011

Album du Mois de Juillet: Beastie Boys



THE BEASTIE BOYS – « Hot Sauce Committee part II » Le suspens est enfin terminé ! «Hot Sauce Committee Part Two», le très attendu neuvième album des Beastie Boys sort enfin dans les bacs. «Hot Sauce Committee Part Two» est produit par les Beastie Boys et mixé par Philippe Zdar. C’est le premier album de Mike «Mike D» Diamond, Adam «Ad Rock» Horovitz et Adam «MCA» Yauch depuis «The Mix-Up», le disque qu’ils ont publié en 2007, primé aux Grammy Awards.
Cet album marque un retour en forme certain, on y retrouve tous les ingrédients ayant fait le succès du trio à savoir samples malins et accrocheurs, gimmicks mémorables, flow caractéristique et surtout une incroyable énergie juvénile.
Hot Sauce Committee Two est assurément l’album le plus satisfaisant et le plus audacieux des Beastie Boys depuis Check Your Head. Hot Sauce marque tout de même le retour qu’on n’espérait plus de la part de trois rappeurs new-yorkais qui ont maintenant tous atteint le milieu de la quarantaine…

La petite chronique de Juillet 2011

Une fois n'est pas coutume, je vais commencer par parler ici d'un groupe encore inconnu. Comprenez : un groupe qui n'a pas encore sorti d'album, dont les membres ne sont pas encore de fantastiques rockstars défrayant la chronique de par leurs frasques – en même temps, je doute que ce soit leur genre. Je veux parler ici d'un formidable groupe nommé The Deserteurs. Deux membres en tout et pour tout, une guitare et une batterie. Ça vous rappelle quelque chose ? Normal : Maxime Costa et Thomas Pradier sont des fans avoués des White Stripes. Dignes héritiers de la devise whitienne selon laquelle restriction est un moteur de créativité, ils s'inscrivent dans la tradition d'un garage rock minimaliste et efficace. Cependant, la comparaison s'arrête là. Conscients de leur filiation, The Deserteurs parviennent à trouver leur propre voie et proposent une musique qui peut aussi bien perçue comme un mélange de blues, de folk et de psychédélisme.

Leur premier concert toulousain a été filmé dans son intégralité et, par la magie d'internet, se retrouve actuellement sur youtube. Donner des ordres peut être mal vu, alors je vous conseille fortement d'aller voir la chose. Et éventuellement d'adhérer à leur page facebook. Histoire de vous donner un aperçu, voici un extrait du concert en question. (A l'adresse du potentiel lectorat féminin : et en plus ils ne sont pas désagréables à regarder ! Toujours pas convaincues?)



Au niveau des films, que regarder ? Je suppose qu'il est impossible de passer à côté du dernier Harry Potter alors je vous dirais simplement : allez-y, si vous ne l'avez pas déjà fait. Parce que c'est le dernier, parce qu'il faut tout de même dire au revoir une bonne fois pour toutes à nos amis sorciers (même les Mangemorts vous manqueront, admettez-le) et qu'il faut que la page se tourne, même si cela nécessite d'avoir les joues trempées à plusieurs reprises pendant la projection.


Et j'ai un caprice en ce moment : je revois Batman : The Animated Series. Un certain nombre d'entre vous ont probablement vu ce dessin animé étant enfant. Je vous invite à le revoir, car des années après, il reste surprenant par sa noirceur, brillant car fidèle à l'univers de Batman. Il contient même quelques épisodes fondateurs : n'est-ce pas là qu'est née Harley Quinn ? L'adorable petite folle éprise du Joker a rencontré tellement de succès qu'elle a ensuite fait son entrée dans l'univers des comics.


Un conseil littéraire pour finir ? De Profundis d'Oscar Wilde. Un grand, très grand livre. Assez court de surcroît, pour ceux que les pavés effraient. D'une sincérité inhabituelle, magnifiquement écrit, et qui vous fera écarquiller les yeux à plusieurs reprises. Je ne peux réellement en dire plus, étant donné qu'il fut un nouveau choc littéraire et que je suppose qu'il sera perçu différemment selon les lecteurs.


That's all folks ! See you soon, ladies and gentlemen.





mercredi 20 juillet 2011

Concours

Pour remporter le deuxième album des Pains Of Being Pure At Heart(intitulé "Belong"), il vous suffit de répondre à la question suivante. Le premier ou la première ayant répondu correctement recevra ce superbe album des américains.

La Question:
Sur quel album/single/ep des Pains Of Being Pure At Heart trouve-t-on la chanson "103" ?

Envoyez la réponse à : likelylad@hotmail.fr

Bonne chance!

La réponse était: sur le maxi "Higher than the stars"



lundi 18 juillet 2011

Ghostpoet - Peanut butter blues and melancholy jam

Ghostpoet, de son vrai nom Obaro Ejimiwe, rappeur anglais, a sorti son bluffant premier album en Février, et ne m’a d’ailleurs pas quitté depuis, prouvant qu’il peut encore se passer des choses intéressantes dans ce style, même après la défection de The Streets. Il partage d’ailleurs avec ce dernier le désir de raconter simplement sa vie quotidienne, la solitude, les filles, une grosse cuite, la déprime routinière…

L’album s’ouvre sur One twos, run, run, run et ces paroles cyniques « Run away. Be a real man, and fight another day. I heard that in a TV programme, so it must be right, right, right... right? ». Le jeune homme pose son flow lent et désabusé sur une musique rappelant le meilleur de la scène dubstep et future garage anglaise de ces dernières années…Mon premier contact avec cet album fut le single Cash and carry me home, où la diction se fait encore plus léthargique, comme pour coller au plus près à l’état décrit, (« My hand grip whiskey like a newborn child, last night I must admit it got quite wild…. ») que Ghostpoet retranscrit parfaitement en musique. Le propos s’accélère sur d'autres morceaux, évitant de s’enliser dans un trip dépressif et introspectif, même si le tout reste emprunt de mélancolie. La production de chacun des 10 titres présents est exemplaire, intelligente et variée (Liiines pouvant même rappeler Broken Social Scene) , et constitue la vraie force de cet album, renforcée par la narration particulière de Ghostpoet. 

Un excellent album, très ancré dans le présent, où l’on ressent parfaitement l’état d’esprit d’un Ghostpoet désabusé, en proie aux doutes et aux regrets mais qui trouve néanmoins des lueurs d’espoir et produit un album assez "catchy".

 

 

 

 

vendredi 15 juillet 2011

The Do + Archive @ Béthune // 09/07/11

Béthune, petite ville du Nord pas de calais est cette année, Capitale régionale de la culture, et est donc le siège de multiples évènements artistiques. La première saison avait été ouverte par Gotan Project, c'est cette fois autour de The do et Archive de venir se produire sur la grand place de Béthune. Gratuitement donc.

Par le plus grand des hasards, je me retrouve donc à Béthune en ce Samedi après midi, et me rappelle avec plaisir l'existence de cet événement. On assiste de loin aux balances de The Do, entre les cloches du beffroi, et les klaxons d'un mariage...
20h30, c'est parti...et ce que nous avions entendu pendant les balances se confirme, hélas, les basses sont ultra fortes. Et j'avoue avoir un peu du mal à comprendre l'intérêt pour ce genre de concert. The Do avait séduit la France entière par son On my shoulder, mais se révélait sur album beaucoup plus tordu et original que ce petit single mignon. Ils joueront ce soir beaucoup de morceaux de leur dernier album, et on oscille entre le très bon et...le ridicule, pour un concert globalement beaucoup plus bruyant que ce à quoi je m'attendais. Personnellement, c'est les moments les plus calmes, où la voix d'Olivia est justement mise en valeur qui m'emportent. Le public est nombreux, mais calme, sûrement aussi peu connaisseur du groupe que moi...



Vers 22h, Archive entre en scène. Le concert s'ouvre sur Controlling crowds, et je suis d'emblée conquise. 7 sur scène, parfois rejoint par Maria Q et Rosko John, rappeur du groupe, ils délivreront ce soir un bon exemple de leur musique, beau mélange de sonorités électro, post rock, trip hop,prog rock... avec une setlist composée principalement de leurs deux premiers, et meilleurs albums, ainsi que du petit dernier, Controlling crowd part. IV. Les fans sont venus en nombre, et on comprends pourquoi. Les anglais sont en effet aussi doué pour faire du bruit et réveiller le public que pour lui procurer une bonne dose d'émotion, le chant est parfait, les chansons, même les plus longues et complexes se révèlent souvent hypnotisantes, évoquant (plus ou moins) pink floyd, portishead, radiohead, sigur ros.... Un très bon concert, et un groupe que je vous recommande vivement en live, et que j'espère avoir l'occasion de revoir !

Podcast Juillet



Nouveau podcast avec ce mois-ci au programme les Beastie Boys, Cults, Foster The People, WU LYF, Peter Von Poehl et Benjamin Biolay!!
Bonne écoute et rendez-vous en août pour un nouveau podcast!
Podcast de Juillet 2011 by Likelylad

mardi 12 juillet 2011

The song of the summer?



Ok cette chanson date de l'an dernier, mais vu que l'album de Foster The People, "Torches" est sorti ce mois-ci, on peut considérer cet hymne dansant qu'est "Pumped Up Kicks" comme la B.O. parfaite de cet été.
Laissez vous aller aux sonorités électro et pop de ce tube.(avec notamment une ligne de basse impeccable)

Pour info le groupe sera programmé au Festival Inrocks en novembre...

dimanche 10 juillet 2011

Film: Chelsea Hotel (2011)


Chelsea Hotel (Chelsea On the Rocks en V.O) est un documentaire d'1H30 du cinéaste américain Abel Ferrara sur ce mythique hôtel new-yorkais. Cet hotel culte du rock a acceuilli nombre de rock stars dans les 60's telles que Dylan, Jimi Hendrix, Nico, Sid Vicious...ainsi que foule d'artistes: Warhol, Edie Sedgwick, William S. Burroughs... Ce documentaire fait la part belle à des témoignages de personnages hauts en couleur qui ont habité ou qui habitent encore cet hotel. On y apprend que le propriétaire historique, Stanley Bard hébergeait gratuitement des dizaines d'artistes, étant lui même féru de musique et de peinture.
Mais le Chelsea Hotel est surtout mythique pour les nombreuses fêtes qui s'y déroulèrent, des fêtes bien souvent "sex, drugs and rock'n'roll"...Les destins tragiques de Janis Joplin et du couple Sid and Nancy y sont d'ailleurs évoqués.
Malheureusement depuis quelques années, de nouveaux actionnaires ont repris en main l'hôtel et l'ont embourgeoisé, se débarassant ainsi d'une partie de la clientèle ayant contribué à l'histoire de ce mythique hôtel...


mercredi 6 juillet 2011

Main Square Festival . 02/07

Le Main Square, festival ô combien critiqué mais qui proposait cette année une programmation intéressante, mêlant groupes grands publics (Linkin park, Coldplay, Bruno mars...) et gloires et espoirs plus "indés" (Queens of the stone age, PJ Harvey, Warpaint, Tame Impala...).

Mais le principal attrait de cette édition fut la venue en terre nordiste des canadiens d'Arcade Fire. Donc, autant le préciser tout de suite, ce qui suit est purement objectif, c'était la première fois que je les voyais, et j'attendais ça avec une immense impatience.

On commence tranquillement la journée vers 16h30 avec White Lies, un set plutôt bon, grâce à des singles efficaces, ces mecs me font penser à une sorte de mix entre les Killers (beaucoup), et Joy division (un peu)... Tout est en place, quelques gros fans belges mettent une bonne ambiance, le chanteur y contribue, avec des "come on", les bras levés au ciel... Ca sera néanmoins le concert le plus anecdotique de cette journée.


On se balade sur le site, dont l'organisation est d'ailleurs bien meilleure que ce à quoi je m'attendais, les deux scène sont proches (presque trop, on entendait souvent le groupe de l'autre scène, pendant les pauses entre les chansons, voir même sur les chansons douces..), on trouve plusieurs stands de bouffe/boisson variés, des toilettes en nombre suffisant.... Le cadre est plutôt chouette.

Ensuite, Kaiser Chiefs, que j'entrecouperais par un petit bout de Fleet Foxes, trop petit pour en dire quoique ce soit (mais ça avait l'air évidemment très bien). J'avais déjà vu le groupe lors d'une édition précédente du Main square et c'est la même formule, on s'amuse sur leurs tubes, s'ennuie plutôt sur le reste, Ricky fait n'importe quoi, saute partout, nous fait crier... Le petit fou rire du festival quand il fait monter sur scène une bande de mec déguisé :



On mange, puis vient l'heure de The National, très attendu par moi même, mais un peu moins par le public, moins dense que pour Kaiser Chiefs. C'était la première fois que je les voyais et ce fut excellent. Pas parfait, parfois j'ai crains de voir poindre l'ennui, du moins si je ne connaissais pas ces chansons par cœur, parfois la voix de Matt Berninger manquait de relief...L'intensité du concert va cependant crescendo à mesure que la bouteille de Matt se vide. Mais, quel mec étrange que ce Matt, souvent renfermé sur lui même, accroché à son pied de micro, qui ne sait pas quoi faire quand il ne chante pas, se tape sur les cuisses, boit son verre de vin rouge, le dos tourné au public...et qui parfois hurle sa rage et ira même jusqu'à descendre et prendre un gros bain foule. Grosse impression sur la plupart des chansons jouées ce soir là, la classe, de l'émotion, de l'énergie, de la passion, et oui, de la rage. Notons que le groupe est rejoint par leurs amis d'Arcade Fire, Richard Perry à la guitare/choeurs sur plusieurs morceaux et Win Butler au chant sur Start a war, que Matt présentera d'ailleurs ensuite comme "Mike Patton, from Faith no more". Première claque du festival.



Et puis Arcade Fire. D'abord, très chouette décor, des fanions, un écran où l'on voit s'afficher "Coming soon : Arcade Fire", puis la diffusion d'un petit trailer, on aura d'ailleurs des petits films sur quasi toutes les chansons....Et les voilà, boum, Ready to start, et là, on ne pense plus trop à rien, juste à admirer et à gueuler ces refrains si souvent écoutés. Les tubes s'enchainent, Win et les autres ont l'air plutôt content d'être là, grosse énergie, grosse émotion... Le public reprend, une fois la chanson finie les toulouloulouu de Haiti, Win nous fait une remarque assez critique sur les rapports Haiti/France. Ils nous annoncent une chanson calme qui nécessite le silence et nous balancent Power Out.  Il affirme plusieurs fois son amour pour The National, amis de longue date, et semble vraiment heureux de jouer avec eux. La setlist aurait pu être un poil plus parfaite, notamment, pourquoi jouer Speaking in tongue... ou terminer sur Sprawl II plutot que Wake up... (d'ailleurs, on a pas eu de rappel, le groupe allait partir, et Win a dit merde, c'est débile, ça sert à rien, on joue les mecs (en gros))
Mais globalement, plus qu'excellent, musicalement parfait, simplement Beau, avec une énergie folle, des refrains accrocheurs...des hymnes. C'était exactement ce que je m'imaginais vivre en fait. Et voilà, c'est fait, et je me dis que je suis pas proche de revivre un concert aussi intense...
Meilleur groupe du siècle ?


On écoute de loin Kasabian, c'est très bien, mais merdearcadefireargargaaaarg.
Final sur Moby, que je n'ai jamais vraiment adoré mais je dois dire que je m'attendais quand même à quelque chose de mieux en live.... donc une bassiste, un clavier, une batteuse, une violoniste, sa chanteuse et Moby, guitare/clavier/percu/chant. C'est plutôt sympa sur les tubes, parfois il part dans des trucs un peu funky, ou fait des percus bien relous... Et quand ça part dans des sons plus électro, ça fait vraiment techno de kéké d'il y a 10-15 ans... Bref, j'aurai préféré terminer sur The Shoes.
Ou alors c'est toujours l'effet post arcade fire + fatigue + placement peu stratégique.


CONCLUSION :
arcade fire >>>>>>

(désolé)

Album Culte de Juillet


BLUR: Parklife (1994)

On a longtemps opposé Blur à Oasis au début des années 90. Bataille médiatique instiguée et relayée par l'alors puissant et omniprésent N.M.E. Pourtant, ces deux formations n'ont franchement rien de similaire, en dehors de leur appellation "Britpop". Obsédé par les Kinks, XTC, les Jam, Madness ou encore The Specials, Blur encage parfaitement l'air du temps sur Parklife, impeccable troisième album du groupe formé par Damon Albarn (chant), Graham Coxon (guitare), Alex James(basse) et Dave Rowntree (batterie), qui va les installer définitivement dans les hautes sphères du rock anglais. L'album Parklife est le sommet artistique du triptyque Britpop commencé par Modern Life Is Rubbish et conclu en 1995 par l'album The Great Escape. Après le groupe ne cessera de se réinventer au cours d'albums mélangeant différents styles: gospel (Tender sur 13), musique africaine sur Think Tank, rock lo-fi sur Blur...Mais c'est avec Parklife que Blur connaîtra son plus gros succès à la fois commercial et critique, le groupe des londoniens raflant le Brit Award de l'album de l'année au nez et à la barbe des frères Gallagher.
Avec l'ironie 100% britannique de rigueur et l'arrogance de la jeunesse, Damon Albarn slalome au mileu de cette grande fiesta , entre pop éternelle avec "Badhead" et son joli arpège signé Graham Coxon, dance pure avec la tubesque "Girls and Boys" et sa ligne de basse d'anthologie, punk primaire sur "Bank Holiday", valses sublimes avec "To The End" chanté en duo avec la française de Stereolab Laetita Sadier, farces irrésistibles de lads telles que "Parklife" et son clip hilarant, ou encore vignettes rétro avec "the Debt Collector".Une diversité stylistique qui ne se prend jamais au sérieux!
Enfin Damon Albarn s'affirme encore comme un parolier inspiré et l'un des sujets les plus crétifs de sa Majesté. Il délivre quelques vignettes comme "Tracy Jacks" ou "Jubilee" avec un humour grinçant digne d'un Ray Davies à son sommum.
"And the mind gets dirty, as you get closer to thirty..." chante-t-il ainsi sur l'impeccable single "End of the century".
Park Life ou comment réaliser un album pop au sens populaire du terme, tout en restant ambitieux!





Pour ceux et celles qui souhaitent en savoir plus sur cet album culte, vous pouvez télécharger ici l'excellent podcast de l'émission Pop etc de France Inter animée par Valli:

dimanche 3 juillet 2011

Bientôt en concert: Brian Wilson


Places en vente à partir de 60 euros ici:
http://www.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Pop-rock-Folk-BRIAN-WILSON-CPBWI.htm
C'est cher mais ça les vaut!

L'âme des Beach Boys revient en France pour ce qui sera vraisemblablement sa dernière tournée européenne et passe donc par Paris et le Nouveau Casino. Il sera accompagné de son formidable groupe et interprétera des titres de son dernier album sorti en 2010 "Brian Wilson Reimagines Gershwin" ainsi que des tubes des Garçons de la plage.
Si vous aimez la pop musique intelligente, les arrangements élaborés et les harmonies vocales, dépêchez vous de vous procurer des places!
Rendez-vous en septembre pour un compte-rendu live!!


Marco's covers

Eight days a week by Likelylad

Ce mois-ci je vous ai concocté une petite reprise des Beatles, "Eight Days A Week"!!!
J'ai fais du mieux que j'ai pu en tout cas....