mercredi 6 juillet 2011

Main Square Festival . 02/07

Le Main Square, festival ô combien critiqué mais qui proposait cette année une programmation intéressante, mêlant groupes grands publics (Linkin park, Coldplay, Bruno mars...) et gloires et espoirs plus "indés" (Queens of the stone age, PJ Harvey, Warpaint, Tame Impala...).

Mais le principal attrait de cette édition fut la venue en terre nordiste des canadiens d'Arcade Fire. Donc, autant le préciser tout de suite, ce qui suit est purement objectif, c'était la première fois que je les voyais, et j'attendais ça avec une immense impatience.

On commence tranquillement la journée vers 16h30 avec White Lies, un set plutôt bon, grâce à des singles efficaces, ces mecs me font penser à une sorte de mix entre les Killers (beaucoup), et Joy division (un peu)... Tout est en place, quelques gros fans belges mettent une bonne ambiance, le chanteur y contribue, avec des "come on", les bras levés au ciel... Ca sera néanmoins le concert le plus anecdotique de cette journée.


On se balade sur le site, dont l'organisation est d'ailleurs bien meilleure que ce à quoi je m'attendais, les deux scène sont proches (presque trop, on entendait souvent le groupe de l'autre scène, pendant les pauses entre les chansons, voir même sur les chansons douces..), on trouve plusieurs stands de bouffe/boisson variés, des toilettes en nombre suffisant.... Le cadre est plutôt chouette.

Ensuite, Kaiser Chiefs, que j'entrecouperais par un petit bout de Fleet Foxes, trop petit pour en dire quoique ce soit (mais ça avait l'air évidemment très bien). J'avais déjà vu le groupe lors d'une édition précédente du Main square et c'est la même formule, on s'amuse sur leurs tubes, s'ennuie plutôt sur le reste, Ricky fait n'importe quoi, saute partout, nous fait crier... Le petit fou rire du festival quand il fait monter sur scène une bande de mec déguisé :



On mange, puis vient l'heure de The National, très attendu par moi même, mais un peu moins par le public, moins dense que pour Kaiser Chiefs. C'était la première fois que je les voyais et ce fut excellent. Pas parfait, parfois j'ai crains de voir poindre l'ennui, du moins si je ne connaissais pas ces chansons par cœur, parfois la voix de Matt Berninger manquait de relief...L'intensité du concert va cependant crescendo à mesure que la bouteille de Matt se vide. Mais, quel mec étrange que ce Matt, souvent renfermé sur lui même, accroché à son pied de micro, qui ne sait pas quoi faire quand il ne chante pas, se tape sur les cuisses, boit son verre de vin rouge, le dos tourné au public...et qui parfois hurle sa rage et ira même jusqu'à descendre et prendre un gros bain foule. Grosse impression sur la plupart des chansons jouées ce soir là, la classe, de l'émotion, de l'énergie, de la passion, et oui, de la rage. Notons que le groupe est rejoint par leurs amis d'Arcade Fire, Richard Perry à la guitare/choeurs sur plusieurs morceaux et Win Butler au chant sur Start a war, que Matt présentera d'ailleurs ensuite comme "Mike Patton, from Faith no more". Première claque du festival.



Et puis Arcade Fire. D'abord, très chouette décor, des fanions, un écran où l'on voit s'afficher "Coming soon : Arcade Fire", puis la diffusion d'un petit trailer, on aura d'ailleurs des petits films sur quasi toutes les chansons....Et les voilà, boum, Ready to start, et là, on ne pense plus trop à rien, juste à admirer et à gueuler ces refrains si souvent écoutés. Les tubes s'enchainent, Win et les autres ont l'air plutôt content d'être là, grosse énergie, grosse émotion... Le public reprend, une fois la chanson finie les toulouloulouu de Haiti, Win nous fait une remarque assez critique sur les rapports Haiti/France. Ils nous annoncent une chanson calme qui nécessite le silence et nous balancent Power Out.  Il affirme plusieurs fois son amour pour The National, amis de longue date, et semble vraiment heureux de jouer avec eux. La setlist aurait pu être un poil plus parfaite, notamment, pourquoi jouer Speaking in tongue... ou terminer sur Sprawl II plutot que Wake up... (d'ailleurs, on a pas eu de rappel, le groupe allait partir, et Win a dit merde, c'est débile, ça sert à rien, on joue les mecs (en gros))
Mais globalement, plus qu'excellent, musicalement parfait, simplement Beau, avec une énergie folle, des refrains accrocheurs...des hymnes. C'était exactement ce que je m'imaginais vivre en fait. Et voilà, c'est fait, et je me dis que je suis pas proche de revivre un concert aussi intense...
Meilleur groupe du siècle ?


On écoute de loin Kasabian, c'est très bien, mais merdearcadefireargargaaaarg.
Final sur Moby, que je n'ai jamais vraiment adoré mais je dois dire que je m'attendais quand même à quelque chose de mieux en live.... donc une bassiste, un clavier, une batteuse, une violoniste, sa chanteuse et Moby, guitare/clavier/percu/chant. C'est plutôt sympa sur les tubes, parfois il part dans des trucs un peu funky, ou fait des percus bien relous... Et quand ça part dans des sons plus électro, ça fait vraiment techno de kéké d'il y a 10-15 ans... Bref, j'aurai préféré terminer sur The Shoes.
Ou alors c'est toujours l'effet post arcade fire + fatigue + placement peu stratégique.


CONCLUSION :
arcade fire >>>>>>

(désolé)

1 commentaire:

  1. raaaaah comme je t'envie!! j'avais failli allé voir arcade fire à l'olympia il y a un an ou deux....et je m'en mords encore les doigts!Mais bon ce n'est que partie remise!

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