mardi 28 juin 2011

The Unicorns / "We make it or we die"

L'article sur les moldy peaches m'a donné envie de parler d'un autre groupe qui, bien que très diffèrent musicalement du groupe d'Adam Green et Kymia Dawson, me semble animé par un état d'esprit assez similaire.

The unicorns donc, trio canadien composé d'Alden Ginger/Penner, Nick Diamonds/Thorburn, J'aime Tambeur/Jamie Thompson ont proposés de 2002 à 2004, une pop à la fois complexe et... enfantine. Ils ne sont responsables que d'un seul réel album, Who will cut our hair when we're gone ? (leur tout premier album, Unicorns are people too n'étant sorti qu'à 500 exemplaires) qui reçut à sa sortie un succès critique conséquent, et permis aux Unicorns d'obtenir un certain statut culte dans une petite communauté indé, renforcé par des performances lives parfois surprenantes.
L'album apparaît d'ailleurs dans un épisode de la série How I met you mother.



Les thèmes abordés sur cet album sont plutôt morbides, pusqu'il s'ouvre sur un morceau intitulé "I don't wanna die" pour se refermer sur "Ready to die", avec entre deux 3 titres portant le mot "ghost"...mais rien de déprimant là dedans, bien au contraire. Cet album me transporte dans un autre monde, par le chant de Nick et Alden, par ses claviers débiles, par la flute de Sea ghost et les multiples détails qui en font quelque chose d'unique, par ses paroles, qui savent être parfois très poétiques mais aussi... obscures ("Bananas help me unwind, watermelon makes it awesome "), par le côté très décalé et un peu bordélique mais qui ne vient jamais mettre en péril de superbes petits tubes, même sans réels couplets/refrains, qui m'accompagnent depuis quelques années maintenant.


Je me souviens, je devais encore être au collège, mon frère écoute en boucle cet album dans la voiture. Ça serait mentir de dire que ça a changé ma vie, à ce moment là, j'ai juste dû foutre "I was born (a Unicorn)" sur une compilation, entre les kooks et les strokes... Et puis j'ai écouté l'album, réécouté, réécouté encore... Je me suis intéressé au groupe et à ce genre de musique, notamment leurs amis canadiens d'Arcade fire ou Spencer Krug/Dan Broeckner de Wolf parade...Coup de coeur.


Par la suite, Nick Diamonds a sorti 3 superbes albums avec Islands, dans un style assez similaire en plus "sérieux", un album plus classique sous le nom de Human Higway, et plusieurs autres collaborations, et est petit à petit devenu l'un de mes artistes favoris (disons, dans le top 20).
Alden Penner a sorti un excellent album avec Clues, groupe formé avec Brendan Reed, ex Arcade fire, et à lui aussi participé à différents projets, fondant notamment un label, Villa villa nola.

Cette année a vu la sorti d'un Ep solo d'Alden, assez éloigné des sphères dans lequel il officiait jusque là, mais néanmoins très bon.

Et j'attends avec une immense impatience l'album prévu pour le 16 Août de Mister Heavenly, supergroupe formée de Nick, Honus Honus de Man Man, Joe Plummer de Modest Mouse et The shins, autrement dit, que des personnes que j'estime beaucoup...

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