J'ai déjà parlé d'Erland Cooper, le voilà déjà de retour moins d'un an après Nightingale avec un nouveau projet, The magnetic north. Notre homme est toujours accompagné de Simon tong, ex-The verve, mais également d'Hannah Peel, une chanteuse/compositrice/arrangeuse anglaise qui a déjà fait partie d'autres groupes (john foxx and the math) en plus de mener une carrière solo.
L'album tire son nom d'un livre de John Charles Gunn, et se veut donc un hommage à la région d'origine d'Erland, les Orcades (Orkney en VO), un archipel au large de l'écosse, et sans conteste un lieu de vie atypique et marquant. Les titres des chansons proviennent tous de lieux ou de faits en rapport avec ses îles, mais les paroles des chansons sont plus généralistes et ouvertes et peuvent se rapporter à bien d'autres réalités. Erland aurait notamment enregistré certaines voix dans une tombe de 5000 ans, creusée dans un bloc de grès, the Dwarfie stane. (bon, ça s'entend pas hein, mais c'est plutôt cool).
Musicalement, Erland prouve encore un fois son amour pour la musique pop mélancolique, cette fois moins emprunte de psychédélisme que par le passé, mais très classique et surtout classieuse. Des arrangements de cordes, de cuivres magnifiques, les deux voix d'Hannah et Erland qui s'accordent à merveille, des compositions ciselées, souvent touchantes, toujours très...belles tout simplement. Le tempo s'élève parfois un peu, et on évite ainsi de tomber dans l'ennui que peut provoquer ce genre d'exercice de style. Rien de nouveau à l'horizon donc, juste un très bel album pop, et un bel hommage mélancolique à l'enfance et aux îles Orcades. Un plan de l'île sera notamment fourni avec l'album.
(album qui ne sort que le 7 mai, mais qui est déjà vendu dans les concerts du groupe, actuellement en première partie d'Other lives)
(ne vous fiez pas aux 2 chansons présentées.)
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